24 SUD'MAG #14 | Avril 2024 ACTUALITÉS Inauguré en juillet 2021, l’Ehpad de Tina accueillait ses 22 premiers résidents dans des locaux modernes et adaptés aux soins, au sein d’unités protégées et de parties communes arborées. Déjà, la structure « répondait à un besoin de solution d’hébergement médicalisé sur la capitale », soulève Jean Castagné, le président de l’Association calédonienne du bien vieillir (ACBV), gestionnaire de l’Ehpad. Sur les 70 occupants que compte aujourd’hui l’établissement, les résidents atteints de troubles cognitifs sont majoritaires. « La population est vieillissante, avec de plus en plus de pathologies et de maladies lourdes du type Alzheimer. On a des dossiers de demande qui tombent tous les jours », explique Sarah Wade, directrice de l’Ehpad de Tina. C’est ce qui a poussé l’ACBV et la SEM Sud habitat, à entreprendre un chantier d’extension qui puisse accueillir une trentaine de personnes supplémentaires d’ici deux ans. La première pierre a été posée le 19 mars, sur un terrain jouxtant l’Ehpad et mis à disposition par la Ville de Nouméa. En 2026, cet agrandissement de 1 300 m² abritera une nouvelle unité Alzheimer de 14 lits, une unité classique de 12 lits et 5 places d’accueil de jour. Le coût du projet d’extension s’élève à 730 millions de francs, financés par un prêt de la Caisse de dépôts et consignations (CDC), lui-même garanti par la province Sud, et complété par les 180 millions de francs de la défiscalisation. Un chantier attendu par le secteur du BTP. Comme à la maison Qu’il s’agisse de la qualité des bâtiments et des équipements ou du travail effectué par les équipes de soin et d’encadrement, « tout est fait pour que le résident se sente vraiment chez lui. Pas à l’hôpital ou dans une structure sanitaire », souligne la directrice. Des prestations de qualité qui n’excluent personne, insiste Sonia Backès, la présidente de la Province : « Selon que nous soyons puissants ou misérables, nous sommes traités de la même manière grâce aux aides sociales de la Province, qui permettent de compenser le coût et d’avoir un accès pour tous au meilleur accompagnement en fin de vie. » Ainsi, « tout le monde peut avoir accès à cet établissement. En fonction du revenu, le demandeur peut solliciter une aide sociale pour intégrer l’établissement », précise Muriel Malfar-Pauga, présidente de la SEM Sud habitat. « La philosophie de l’établissement, c’est un accompagnement personnalisé », souligne la directrice de l’Ehpad. Près de trois ans après son ouverture, l’Ehpad de Tina, situé à Nouméa, pousse les murs. L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes a lancé le chantier d’extension de ses locaux afin d’accueillir une trentaine de personnes supplémentaires. Le 19 mars, la première pierre a été posée, en présence de la présidente de la Province, Sonia Backès, et de la présidente de la SEM Sud habitat, Muriel Malfar-Pauga. Nouméa : L’Ehpad de Tina va s’agrandir
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