SudMag avril 2024

Avril 2024 | SUD'MAG #14 35 AGIR AVEC VOUS Durant l’événement le plus populaire de France, les responsables des différents territoires d’outremer en ont profité pour tisser ou renforcer des liens. Que ce soit en matière économique ou en termes d’expertises. Les partenariats des outre-mer : l’autre enjeu du Salon de l’Agriculture L’événement parisien qui s’est déroulé du 24 février au 3 mars, malgré un départ contrarié dans un contexte de grogne du monde agricole métropolitain, a une nouvelle fois été une fête qu’il ne fallait pas manquer. En organisant la présence de la NouvelleCalédonie, aux côtés de la province des îles Loyauté et d’une délégation de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche, la province Sud a contribué à mettre en valeurs les produits et la destination calédonienne. Mais l’autre enjeu d’un tel événement est tout aussi important : les partenariats. Grâce à ses bonnes relations avec les élus de La Réunion, Philippe Blaise a pu organiser lors de ce SIA 2024 une rencontre entre les équipes de la province Sud et le Département de La Réunion, en l’occurrence Serge Hoarau leur VicePrésident, et Gilles Hubert, Vice-Président délégué à la Gestion de l’Eau, tous deux administrateurs de la SAPHIR, leur SEM dédiée à l’irrigation. « La maîtrise de l’eau agricole est l’un des axes que nous avons identifiés à la suite de la mission d’octobre dernier sur place, indique le 1er vice-président de la province Sud. Nous souhaitons avancer avec nos homologues sur un partenariat pour mettre à profit la longue expérience du Département dans les réseaux d’eau agricole pour nous aider à irriguer nos terres agricoles en province Sud, et éloigner la production des abords des rivières trop souvent soumis à des inondations destructrices. C’est un enjeu stratégique pour améliorer la résilience de nos exploitations et nous faire avancer vers une plus grande autonomie alimentaire. » Les alizés du Pacifique ont soufflé au Salon Les élus et techniciens de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche de NouvelleCalédonie ont pour leur part pu participer à différentes réunions, rencontres et conférences et, sur place, le stand de la Nouvelle-Calédonie était positionné entre celui de Wallis et Futuna et celui de la Polynésie française. Au-delà de la bonne humeur, c’est bien, une fois de plus que l’idée de partenariat qui était partagée entre exposants. « Peu de gens savent où se situent les îles de Wallis et de Futuna. Nous devons être ici pour rencontrer des décideurs, montrer que nous avons également une agriculture et que nous avons des choses à faire, que ce soit seuls ou en partenariat avec la Polynésie ou la Nouvelle-Calédonie, indique Denis Ersham, Directeur général de la Chambre de commerce, d’industrie, des métiers et de l’agriculture de Wallis et Futuna. Dès que nous avons réservé notre stand, nous avions demandé que les trois territoires français du Pacifique soient rassemblés sur le Salon. C’était un objectif. Le marché calédonien est également une réelle opportunité. Les produits que l’on a amenés sont des produits agricoles ou issus de la production agricole. Nos sirops, nos produits à base de miel et nos confitures… La Nouvelle-Calédonie est une grande perspective d’export car il y a là-bas une importante communauté qui aimerait acheter wallisien. Nous nous en rendons compte ici, la diaspora wallisienne et futunienne vient nous rendre visite sur le stand et est ravie de trouver des produits du Fenua. Les opportunités d’être présents sur des événements majeurs, comme la Foire de Bourail par exemple, nous offrent un marché. »

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