5 ZOOM SUR À Rivière-Salée, l’ancienne école primaire Mauricette-Devambez se convertit en Case des sciences. Elle accueillera les scolaires et le grand public dès le mois de juillet lors d’événements visant à diffuser, à vulgariser et à promouvoir la culture scientifique. D’ici là, la Fédésciences, porteuse du projet lauréat du budget participatif 2022, s’attèle à l’aménagement des locaux. La Case des sciences : un nouveau lieu de diffusion des connaissances Comme dirait l’émission ”C’est pas sorcier”, la science n’est pas réservée à une élite. Elle est accessible à tous pour peu qu’on l’explique simplement », assure Frédérique Ablain‑Barrière, porteuse de la Case des sciences au nom du groupement de cinq associations membres, la FédéSciences. Après le vaisseau sur le nickel puis celui sur la biodiversité, ces camions aménagés qui interviennent au sein des établissements scolaires et des tribus, un nouveau lieu, sédentaire cette fois, participera à la promotion de la culture scientifique en Calédonie. Cette idée de Case des sciences a germé il y a plus de vingt ans, notamment sous l’impulsion de Virginie Ruffenach, élue provinciale et marraine de ce projet lauréat du budget participatif 2022. Projet qui n’aurait certainement jamais vu le jour sans le budget participatif. L’ancienne école Mauricette-Devambez, à Rivière Salée, a été mise à disposition par la mairie de Nouméa. D’ores et déjà, les bénévoles mettent tout en œuvre pour transformer les salles de classe. « On y trouvera des ateliers d’expérimentation en robotique et en minéralogie, un planétarium, une boutique solidaire dédiée au matériel informatique et une salle de formation », afin d’initier les personnes aux démarches en ligne et de lutter contre la fracture numérique. Soutenir les sciences Lutter aussi contre les opinions préconçues, au travers d’expositions scientifiques qui aborderont l’évolution du numérique ainsi que l’esprit critique. « Cette diffusion de la culture scientifique permettra d’avoir des citoyens plus conscients par rapport aux enjeux environnementaux et scientifiques. » Un point essentiel que Sonia Backès, présidente de la province Sud, a souligné lors d’une visite des premières installations, le 9 avril. « On a un travail à faire en Calédonie sur le regard porté aux sciences et sur la réalité des choses. Je suis convaincue de ce projet auquel . » De l’aide, la FédéSciences, qui regroupe Symbiose, l’Association calédonienne d’astronomie, Ametiste, l’As 2 maths et Numérique pour tous, en reçoit beaucoup par le biais de ses bénévoles, amenés à faire travailler leurs mains autant que leurs méninges. « On recrute des bénévoles et bien sûr il n’y a pas besoin d’être scientifique de formation. Parfois, il faut fabriquer des maquettes, bricoler pour montrer des expériences ou avoir une âme d’artiste pour rendre le tout attrayant. Toutes les compétences sont les bienvenues », précise la présidente de la fédération. Avant l’ouverture de la Case des sciences, prévue en juillet, des dons de mobilier tels que des tables, des chaises ou des étagères sont également recherchés. Les aides de la Province l’association Symbiose Laréalisationde laCasedessciences a été financée par la province Sud à hauteur de 11 200 000 francs soit 80 % du budget d’investissement. Une subvention de 2,3 millions de francs, destinée au fonctionnement de la structure, est venue compléter cette aide. Depuis 2021, plus de 10 millions de francs de subvention ont été versés pour soutenir les actions de la Province en partenariat avec Symbiose, telles que le Forum jeunesse et développement durable (JDD) et les projets d’aires éducatives environnementales (A2E). Cette année, la Province permet à Symbiose d’accueillir quatre volontaires en service civique et une personne en contrat PPIC (Programme provincial d’insertion citoyenne) qui permettent d’assurer les nombreuses missions comme la Fête de la science, les vaisseaux des sciences et la Case des sciences. Contact : symbiose.nc
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