scolarité est perdue pour un grand nombre de jeunes puisque pour accéder au lycée du Mont-Dore ou dans d’autres établissement de Nouméa, il faut également prendre la navette… Mais, malgré les nombreuses embarcations mises à disposition, il y a des files d’attente trop grandes. » Le président de l’association rappelle également les difficultés économiques engendrées par ce blocage, puisque ce sont des barges qui assurent le ravitaillement, « insuffisant pour nos magasins installés et cela augmente les coûts des produits. À cela s’ajoutent les difficultés d’approvisionnement pour les élevages. » Un appel au secours relayé à Paris par Sonia Backès auprès du président de la République L'association récolte également des dons, dont ceux des agents de la province Sud, et les distribue aux familles qui, depuis maintenant plusieurs mois, se retrouvent dans une extrême pauvreté. « Nous vivons carrément sur une île, puisque le seul moyen pour pouvoir accéder à Nouméa, ce sont les navettes, déplore Jean-Noël Pezant, vice-président de l'association. Et bien que ce système se soit amélioré au fil des jours, nous cumulons tous les handicaps en étant dans cette situation. L’association fait tout ce qu’elle peut pour sensibiliser et aider les gens. Nous saluons tous les habitants qui font preuve d’une résilience remarquable. Je leur demande de tenir encore un peu, car je sais que nous allons trouver une solution et retrouver notre liberté. » Cet appel au secours a également été relayé par la présidente de la province Sud, Sonia Backès, lors de sa rencontre avec le Président Emmanuel Macron, le 4 septembre à Paris. Depuis, les gendarmes ont multiplié les opérations afin d’interpeller les auteurs présumés de ces exactions. Ce travail, à très haut risque, s’est soldé par la mort de deux hommes qui ont ouvert le feu sur les militaires puis ont été, selon le procureur de la République, blessés mortellement par des tirs de riposte. Octobre 2024 | SUD'MAG #17 15
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