Sud'Mag Novembre 2024

13 République en Nouvelle-Calédonie, des représentants des institutions, dont la présidente de la province Sud, et des acteurs du monde économique, François-Noël Buffet s’est rendu sur l'ancien site de la quincaillerie Soprotec, dans la zone industrielle de Ducos lourdement frappée par les exactions et les pillages, où il a pu échanger avec les salariés et le co‑gérant de l’entreprise. Des mesures en attendant la reconstruction Le ministre est également venu à la caserne Meunier de la gendarmerie nationale, à Nouméa, où il a procédé à un dépôt de gerbe et a observé une minute de silence en mémoire des deux gendarmes décédés en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes. En marge de cette cérémonie, il rencontré les forces de sécurité, accompagné du Hautcommissaire Louis Le Franc, du général Nicolas Matthéos, du général Yann Latil, commandant supérieur des Forces Armées en NouvelleCalédonie (FANC), du Commissaire général Jean‑Marie Cavier, directeur territorial de la Police nationale Nouvelle‑Calédonie. De quoi lui permettre de constater l’ampleur des violences qui se sont déroulées (notre photo). En 48 heures et une série de rencontres avec les responsables du monde politique et économique du Caillou, le ministre a assuré mesurer l’urgence de la situation. Sur place, il a annoncé que l’État financera à 100 % la reconstruction des établissements scolaires et à 70 % celle des autres bâtiments publics. Autre annonce : une garantie de 500 millions d'euros (60 milliards de francs), qui permettra à l'Agence française du développement d'accorder un prêt du même montant à la Nouvelle-Calédonie. Cette somme prenant malheureusement en compte les quelque 440 millions d’euros (52,6 milliards de francs) injectés en urgence par l’État entre le 13 mai et sa venue, il s'est déjà engagé à en revoir le montant. Quelques heures après son départ de Nouvelle-Calédonie, François-Noël Buffet a enfin confirmé le maintien du chômage partiel jusqu’au mois de décembre. De quoi permettre aux Calédoniens et aux collectivités de tenir encore quelques semaines. Sans pour autant permettre, au mois d’octobre, d’imaginer une véritable reconstruction.

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