Novembre 2024 | SUD'MAG #18 7 recette de plus de 30 % soit -17,8 milliards de francs, que seul l’État peut atténuer. L’urgence d’interpeller l’État sur la gravité des exactions organisées « Le 5 décembre, sans réponses concrètes de l’État, nous serons contraints de faire des choix douloureux et drastiques » a alerté Sonia Backès. Et la funeste liste se veut longue : fermeture de tous les CMS ; révision de l’âge d’éligibilité du minimum vieillesse ; suppression de toutes les bourses scolaires et d’enseignement supérieur ; fermeture des internats provinciaux ; fermeture des parcs provinciaux ; augmentation du nombre d’élèves par classe avec un minimum de 30 élèves ; fin du soutien aux opérations d’équipement dans les communes ; réduction massive des subventions aux associations ; arrêt des dispositifs d’aide aux TPE et agriculteurs ; arrêt des PPIC etc…une série d’inepties selon Sonia Backès, pour un débat « inenvisageable » a ajouté l’élu PhilippeMichel, interpellant « solennellement, fortement, urgemment, gravement, l’État sur l’effondrement total qui est en train de se produire en Calédonie faute d’une aide de l’État à la hauteur des enjeux. Nous devons nous unir pour porter ensemble la demande de l’État et le processus de réforme ! » a-t-il soutenu. Une démarche partagée par l’ensemble des élus, comme Virginie Ruffenach qui a souligné que « ce n’est pas la population qui a subi la violence, qui doit encore subir les conséquences. Je rejoins cette volonté d’unité. Nous devons envoyer un message commun. »
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