26 VIVRE MA PROVINCE Interventions dans les écoles, un coup de fraîcheur L’arrivée des grandes vacances scolaires a signé la clôture du dispositif d’interventions artistiques, culturelles et sportives à l’attention des enfants scolarisés en province Sud. Pour la dernière semaine, c’est au Mont-Dore que s’est rendue l’artiste Julie Dupré avec son conte «Le gros taro » présenté aux enfants de l’école La Briqueterie. EN CHIFFRE Au total, le dispositif provincial d’interventions artistiques, culturelle et sportive à l’attention des enfants scolarisés en province Sud a permis de divertir plus de 13 000 enfants, dans 71 écoles, mobilisant un peu plus de 90 partenaires pendant 5mois. Entre juillet et la fin de l’année scolaire 2024, des agents provinciaux, notamment de la direction de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et du Développement Durable et des Territoires ainsi que des intervenants culturels, socio-éducatifs et sportifs ont mis sur pied des ateliers et des animations dans les écoles de la province Sud qui en ont fait la demande. Suite aux exactions de milieu d’année, le but était de soutenir les enseignants, de contribuer au bien-être des enfants et de permettre aux partenaires provinciaux d’honorer leurs engagements d’avant‑crise. «Apporter de la gaieté» Le 11 décembre dernier, une cinquantaine d’enfants de maternelle, CP et CE1 de La Briqueterie ont ainsi pu écouter Julie Dupré présenter son conte « Le gros taro » et le livre qui l’accompagne. Pour l’artiste, « ce dispositif provincial a permis d’apporter de la gaieté aux enfants qui ont pu vivre une situation difficile, surtout ici au Mont-Dore où ils ont eu un ressenti très particulier. À mon niveau, cela m’a offert l’opportunité de continuer mon activité, un vrai soulagement. Et cerise sur le gâteau, les enfants ont pu bénéficier d’un nouveau rapport au livre. » «Une bouffée d’air…» L’école La Briqueterie n’a pu bénéficier que très tardivement du dispositif en raison de la situation qui règne sur la RT1 au niveau de Saint-Louis, empêchant les artistes ou éducateurs de circuler librement et en toute sécurité. Pour la directrice de l’établissement scolaire Fantine Pourcher, « même si nous n’avons eu droit qu’à quelques spectacles, à chaque fois cela nous a offert une bouffée d’air, que cela soit pour les enfants, mais aussi pour les enseignants. Cela permet de contribuer à un certain apaisement. On en redemande ! »
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