8 À Païta, l’incendie de l’école primaire Jean-Baptiste Gustin a particulièrement touché les enseignants. Dans l’urgence, ils ont spontanément organisés une collecte solidaire et ont sollicité la province Sud qui a pu centraliser les demandes. De cette action est née une forte solidarité. Ne pas retenir que le passé, mais se tourner vers l’avenir et surtout celui de nos enfants. Au moment où l’école part en fumée, le 24 juin 2024, l’urgence était de repositionner l’ensemble des élèves. La semaine suivant les incendies, la province Sud, en collaboration avec la mairie de Païta et ses services, a réussi un véritable tour de force en repositionnant tous les enfants. Quatre salles de classe, quatre interclasses, deux salles de sieste et deux salles de motricité ont été détruites, malgré l’intervention des pompiers. En 2025, cette école ne rouvrira que huit classes. Effort de solidarité De ce choc est née une solidarité hors norme. Compétente sur le bien-être de ses enseignants et malgré les contraintes budgétaires fortes, la province Sud a pu aider financièrement ces derniers pour renouveler du matériel, aménager leurs nouvelles salles de classe, même provisoirement. Cet effort de solidarité collectif a conduit la collectivité à distribuer près de deux millions de francs sous forme de subventions pour répondre à l’urgence, témoignant d’un engagement profond pour la récupération rapide des infrastructures éducatives. Païta n’a pas été la seule. D’autres communes ont pu bénéficier de l’appui de la province Sud. Dans l’urgence, les enseignants ont spontanément organisés une collecte solidaire et ont sollicité la direction de l’Education et de la Réussite (DERES) qui a pu centraliser les demandes. Pour cette rentrée 2025, des classes ont ainsi été réaménagées et les élèves seront accueillis dans les meilleures conditions possibles. Soutien émotionnel Consciente de son rôle étendu, la province Sud a également pris des initiatives pour le bien-être des enseignants, en travaillant à l’accueil et au soutien émotionnel de ces derniers. Avec l’appui de la direction Provinciale de l’Action Sanitaire et Sociale (DPASS), la DERES a mis en place des cellules d’écoute pour accueillir les émotions des enseignants, renforçant ainsi le soutien moral au sein de la communauté éducative. L'entraide en action
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