SudMag, novembre 2025

11 novembre, LA MÉMOIRE EN PARTAGE ZOOM SUR ÀNouméa, le recueillement s’est tenu devant le monument aux morts de la place Bir Hakeim, en présence des autorités civiles, parmi lesquelles la présidente de l’assemblée de la province Sud, des anciens combattants, des élèves et des familles. les hommages se sont multipliés dans plusieurs communes de la Province notamment à La Foa, Sarraméa, Bourail, Dumbéa ou encore le Mont-Dore et Païta. Les élus provinciaux ont eu à cœur comme chaque année de participer à cet hommage national. Ici, le 11 novembre n’est pas une abstraction. Près de deux mille Calédoniens — Kanak, Européens, Océaniens — ont été engagés pendant la Grande Guerre. Beaucoup n’avaient jamais quitté l’archipel avant d’être projetés sur les fronts d’Europe. Leurs noms jalonnent les stèles communales. Plus d’un siècle après 1918, la commémoration garde un sens concret : dire que la paix n’est pas acquise, que le coût de la guerre n’est pas théorique, et que nos monuments ne sont pas des décors. Ils sont des archives à ciel ouvert. Chaque année, la Nouvelle-Calédonie y relit sa part d’histoire, et la transmet. À travers les dépôts de gerbes, les hymnes et les silences, c’est toute une génération sacrifiée que la Calédonie honore. Aujourd’hui encore, la flamme du souvenir se transmet aux plus jeunes. Dans les écoles et les communes, les enseignants racontent ces histoires d’hommes partis du bout dumonde pour défendre une terre qu’ils n’avaient jamais vue. Des visages, des noms, des vies : un patrimoine de mémoire que la Nouvelle-Calédonie continue de porter, au nom de la paix. Partout en province Sud, les cérémonies du 11 novembre rappellent le courage de ceux qui, il y a plus d’un siècle, ont quitté leur île pour rejoindre les champs de bataille d’Europe. Nos élus étaient sur le terrain, pour honorer la mémoire des 2 000 Calédoniens engagés dans le conflit.

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