SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL À L’HORIZON 2025

SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE - GLOSSAIRE La population agricole familiale est composée du chef d’exploitation, des coexploitants éventuels, et des membres de leurs famille (conjoints, enfants, parents…) ainsi que les non apparentés vivant sous le même toit. L’unité de travail annuel (UTA) équivaut au travail d’une personne occupée à temps complet pendant une année (275 jours ou plus par an) soit 2 200 heures environ. Le chef d’exploitation, ou premier coexploitant, est la personne physique qui assure la gestion courante et quotidienne de l’exploitation. Il s’agit de la personne qui prend les décisions au jour le jour. Par convention, on ne retient qu’une seule personne comme chef d’exploitation ou premier coexploitant : celle qui assure la plus grande part de responsabilité. Les autres personnes physiques qui participent à la gestion courante de l’exploitation sont des coexploitants. Les dons et échanges concernent les produits de l’exploitation qui en sortent, mais qui ne font pas l’objet de transaction monétaire. Bien que non vendue, la production agricole donnée ou échangée a un poids économique et social important. Entraide : Il s’agit d’une main d’œuvre extérieure à l’exploitation, autre que celle de salarié permanent ou de saisonnier, fournie par des personnes travaillant de façon régulière sur l’exploitation mais qui ne sont pas rémunérées. Exploitations « marchandes » : L’exploitation est dite « marchande » lorsque la SAU qui la compose est égale au moins à 1,5 ha et lorsqu’elle commercialise au moins une partie de ses produits. Étiage : période de l’année où le niveau d’un cours d’eau atteint son point le plus bas. En NouvelleCalédonie, cette saison se retrouve entre les mois d’octobre à décembre. Densités : Pour de nombreux exploitants, il était plus facile d’indiquer aux enquêteurs l’importance de certaines cultures par le nombre de pieds plantés que par la surface utilisée. Ceci est vrai en particulier pour les arbres fruitiers, les cultures fruitières semi permanentes et les tubercules tropicaux. Aussi, lors du traitement des données, des évaluations de surfaces ont été réalisées pour les cultures dont seul le nombre de pieds était déclaré. Ces superficies théoriques ont été calculées à partir de plusieurs sources : • densités moyennes obtenues à partir des déclarations comprenant surface et nombre de pieds, • densi tés théor iques préconisées par les techniciens, • densités observées dans le cadre d’études menées sur certaines filières en Nouvelle-Calédonie. Double activité : Elle concerne les personnes exerçant conjointement deux activités : l’une agricole au sein de l’exploitation, l’autre non agricole. Cette activité non agricole a été déclarée par la personne l’exerçant comme « profession principale » ou «activité secondaire», selon sa propre appréciation de l’importance de ses différentes activités. Exploitations «professionnelles» Il n’existe pas, en Nouvelle-Calédonie, de définition juridique de l’exploitation agricole professionnelle. De nombreux pays approchent cette notion en associant une certaine dimension économique de l’exploitation et la fourniture d’un temps de travail minimum. Dans le cadre du recensement agricole en France métropolitaine, par exemple, l’exploitation agricole est dite professionnelle lorsqu’elle atteint 12 ha équivalent blé et qu’elle utilise au moins l’équivalent de 0,75 UTA. En Nouvelle-Calédonie et pour les besoins de la statistique pour le RGA, l’exploitation est dite professionnelle lorsque sa dimension économique atteint 1 000 points (seuil minimal d’appartenance au collège des exploitants au registre de l’agriculture) et lorsque le travail agricole fourni sur l’exploitation est équivalent à celui d’au moins une personne occupée à 3/4 de temps pendant une année (0,75 UTA). Notons que selon cette définition, une exploitation dite professionnelle peut ne pas commercialiser de produits agricoles. Friches improductives sont des terres non comprises dans l’assolement, non utilisées à des fins de production agricole en général. Autrefois cultivées ou jamais cultivées, ces terres ne sont plus du tout exploitées. Dans tous les cas, une remise en culture pourrait être effectuée avec les moyens normalement disponibles sur une exploitation agricole. Les friches non productives font partie de la surface agricole utilisable. Les friches, qui peuvent être mises en culture, ne doivent pas être confondues avec les territoires non utilisables (chemins privés de l’exploitation, mangrove et marais, terres stériles, rochers, carrières, jardin d’agrément, étang pour la pisciculture ou pour la pêche, retenues d’eau pour l’irrigation…), qui ne peuvent être cultivés. 118

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=