2.4 La filière fruits et légumes La couverture des besoins en fruits frais (hors fruits secs et séchés) est de 51% en 2015, tout comme en 2014. Cependant, elle reste encore loin du niveau atteint en 2006 et 2007 avec plus de 60 %. Si l’on considère également l’autoconsommation, les dons et échanges, la couverture des besoins serait de l’ordre de 70 %. Pour les légumes, en volume la production calédonienne commercialisée en 2015 (légumes frais, oignons, squash, tubercules tropicaux, pommes de terre) est évaluée à 13028 tonnes, soit 7% de plus qu’en 2014 (12214 tonnes). Cette augmentation est principalement due à celle des squashs (+ 1556 tonnes). 87% de cette production est issue de la province Sud et 13% de la province Nord. Les principales sources de données qui permettent d’approcher les évolutions des productions de fruits et de légumes sont les ventes enregistrées au marché de gros, l’enquête mensuelle de la DAVAR effectuée auprès des maraîchers et des arboriculteurs par l’ association ARBOFRUITS, les données OCEF (pommes de terre) et ERPA (squash). Le croisement de ces sources permet d’évaluer les quantités de fruits et de légumes commercialisées sur les marchés connus. Forces et faiblesses des différents maillons de la filière (Source : DAVAR) PRODUCTION • Le manque de disponibilité des plants fruitiers. • La saisonnalité marquée • L’étalement de la production (désaisonnement) • Le peu d’acteurs dans certaines productions • Les vergers vieillissants PRODUITS PHYTOSANITAIRES, INTRANTS, SEMENCES • Le manque de disponibilité des plants fruitiers. • Des vergers vieillissants TRAITEMENT - CONDITIONNEMENT- LOGISTIQUE L’absence de normalisation des produits TRANSFORMATION • L’absence de normalisation des produits • Insuffisance de la transformation. STOCKAGE • L’absence d’outils d’organisation des stocks (régulation) • L’absence d’étalement de l’écoulement DISTRIBUTION • La désorganisation de l’écoulement (le marché de gros ne joue pas son rôle) • L’absence d’outils structurants pour le marché des fruits et légumes (Carreau) • La faible diversité des circuits de distribution • Insuffisance du regroupement des professionnels • Problème d’accès au marché pour les petits producteurs (coût et disponibilité des transports) malgré la prise en charge par tielle par les provinces. COMMERCE • L’attrait des prix des produits de substitution (fruits tempérés, boîtes de conserve, surgelés). • L’impor tation des produits à bas coûts sans contrôle de la qualité sanitaire. SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE - ÉTAT DES LIEUX 26 FRUITS ET LÉGUMES 11 800 t 34 000 t Produits phytosanitaires Intrants Semences PRODUCTION Équipements CONSOMMATEURS LOGISTIQUE COMMERCE DISTRIBUTION TRAITEMENT CONDITIONNEMENT STOCKAGE TRANSFORMATION
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