SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL À L’HORIZON 2025

Si l’on regarde l’organisation du marché actuel on constate des besoins très différents d’un type à l’autre de consommateurs. Les couleurs de flux indiquent le degré de satisfaction des différents acteurs (rouge = pas satisfait, vert = satisfait). Actuellement, le système de collecte suit principalement le cheminement du producteur vers les centrales d’achat, puis vers la consommation courante dans les magasins. Les autres segments de marché se tournent vers l’importation alors que les volumes utilisés peuvent être énormes comme pour les cantines avec 5060 000 repas quotidiens à assurer. Les enquêtes mensuelles de la DAVAR et de l’association ARBOFRUITS ont relevé 4359 tonnes de fruits (y compris cocos verts et secs, hors vanille et bananes poingo) déclarées commercialisées, soit 3% de moins qu’en 2014 (4500 tonnes). La province Sud produi t 75 % des f rui ts commercialisés, 24% proviennent de la province Nord et 1% de la province des îles Loyauté. Les importations tous fruits confondus se sont élevées à 4592 tonnes pour 1110 millions de francs en 2015, soit un volume relativement semblable à celui de 2014 (4594 tonnes pour 1105 millions de francs). Les principales baisses des volumes commercialisés concernent notamment les oranges (-165 tonnes et -15%), la saison des navels ayant accusé un retard rendant nécessaire le recours à l’importation, les mangues (-61 tonnes et -44%) et les letchis (-68 tonnes et -34%) ; du fait d’un climat moins propice, resté dans l ’ensemble plutôt sec, particulièrement sur la côte Ouest. Ces reculs ont été en partie compensés par une production de pastèques supérieure à celle de 2014 (+224 tonnes et +44%), des melons (+48 tonnes et +33%) et des ananas (+42 tonnes et +11%). Les ventes enregistrées au marché de gros en 2015, avec 1998 tonnes pour une valeur de 527 millions de francs, régressent de 2% en volume par rapport à 2014, et de 7% en valeur (2 039 tonnes pour 567 millions de francs en 2014). Les oranges, les pastèques et les bananes représentent presque les deux tiers des ventes de fruits déclarées au marché de gros en 2015. Les données de la DAVAR (tous légumes confondus : légumes frais, oignons, tubercules tropicaux, bananes poingo, mais hors squashs, suivies par l’ERPA, et hors pommes de terre, suivies par l’OCEF) s’élèvent à 8 489 tonnes commercialisées en 2015, contre 8 391 tonnes en 2014. La filière fruits et légumes aujourd’hui «La création de l’interprofession est une véritable avancée pour la production locale. Le challenge est de proposer des produits de qualité en permanence. » David Perrard, Président de la Fnsea-NC “ “ SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE - ÉTAT DES LIEUX 28 PRODUCTEUR CENTRALE D’ACHAT GROSSISTE EXPORT RESTAURATION COLLECTIVE GAMELLES RESTAURANTS CONSOMMATION COURANTE CONSO + RESTAURATION + COLPORTEUR MARCHÉ préparé transformé prix prix qualité préparé transformé frais prix sain frais bon prix qualité bio ARBOFRUIT FCTE MAGASIN GMS ASSOCIATIONS LOCALES IAA CIRCUIT MAL APPROVISIONNÉ PROFESSIONNELS ET COLLECTIVES CIRCUIT PRINCIPAL IMPORT CIRCUIT STABLE

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