La filière apicole La filière apicole calédonienne bénéficie de nombreux atouts. Une biodiversité exceptionnelle, un état sanitaire privilégié, pas ou peu de difficultés de commercialisation. Cette filière enregistre une forte progression ces dernières années liée au produit qui véhicule une bonne image. Le miel calédonien est de bonne qualité et le secteur rémunérateur (environ 1 300 F/ kg). Il y a également une volonté affichée des institutions de soutenir la filière (ruchers pépinières agréées province Sud, Resa). Cependant, malgré cet environnement privilégié, la filière peine à se structurer. Aujourd’hui, elle manque surtout de produits transformés et dérivés. Les phénomènes climatiques extrêmes peuvent aussi être un frein à la production, mais le potentiel de la filière reste fort. La f i l ière souffre également d’un manque d’organisation et d’une vraie concurrence à l’import. Les coûts de production sont élevés et le manque de transparence sur les étiquettes joue encore en défaveur des apiculteurs. Des menaces écologiques pèsent également sur la ressource mellifère comme les feux, les espèces animales invasives ou encore la rouille des myrtacées. Enfin, le manque de réglementations adaptées à l’apiculture impacte la production, notamment l’utilisation de pesticides, tueurs d’abeilles, sur de nombreuses surfaces agricoles. Néanmoins, la demande sur le marché reste forte et en constante augmentation. Le miel calédonien est issu d’un mélange de fleurs endémiques et représente un véritable miel de terroir. Une identité qui doit permettre son développement à l’export. 31 SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL - 2016 Abeilles dans la ruche
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