La filière équine Le cheval est omniprésent en Nouvelle-Calédonie. Son importance est d’abord numérique - on estime la population équine à environ 10 000 individus soit pour plus de 20 habitants. C’est une densité cinq fois plus forte qu’en métropole. Son importance est aussi d’ordre socio-économique avec 2 milliards de chiffre d’affaires estimés et 300 équivalents emplois à temps plein. Avec l’arrivée du PMU en 2014, ce sont environ 500 millions de chiffre d’affaires potentiel qui sont espérés. La filière équine en Nouvelle-Calédonie est constituée de deux principaux secteurs : • Le secteur hippique c’est-à-dire les courses (trot, galop, course de stock, etc.). Les éleveurs et dresseurs produisent des chevaux de courses qui sont valorisés par des entraineurs dans des écuries essentiellement. Les modes de commercialisation sont essentiellement la vente de l’animal, les saillies ou l’utilisation dans des courses. • Le second secteur est le secteur équestre avec l’équitation classique (dressage, CSO, cross, etc.), l’équitation western, l’équitation de loisir (tourisme) et de travail. Les animaux sont valorisés lors de concours de tous types, au sein de clubs (pratiquant licencié ou scolaire) ou en cours dans les exploitations agricoles en tant qu’outils de travail. La filière équine est donc une filière sociale puisque son utilisation est déclinée sous toutes les formes : sports et loisirs sur l’ensemble de la NouvelleCalédonie, mais aussi services avec la surveillance et le tri du bétail sur les stations, bât et transport dans certaines zones (ânes aux îles Loyauté), c’est aussi une filière économique. Les faiblesses de la filière sont avant tout le manque de statut des professionnels du cheval. Malgré son fort potentiel, la filière est en difficulté économique et les coûts de production restent élevés. Randonnée équestre 33 SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL - 2016
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=