SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL À L’HORIZON 2025

Dans le cadre des mesures transitoires lancées par la province Sud en fin 2015, des porteurs de projets ont déjà formulé leur volonté de s’impliquer plus fortement dans cette filière. D’après les demandes et le recensement des projets à venir, les surfaces correspondantes à ces extensions ou ces nouveaux projets permettront d’atteindre les objectifs fixés au cours de la première phase du programme de plantation. Dans le cadre du lancement du nouveau dispositif de soutien à la PPAP, il convient de piloter la filière en incitant les investisseurs à adopter les orientations conformes à la réalisation du schéma directeur de la filière. Consolider la gouvernance de la filière La création d’un groupement de professionnels céréaliers en province Sud sera porté par la DDR, afin d’engager les actions prioritaires nécessaires à la réussite de la phase 1 de ce schéma directeur. En 2017, i l s’agira notamment de suivre le renforcement des moyens de fonctionnement par le recrutement d’un animateur et la modernisation des installations des ORS (extensions et nouvelles lignes de traitement). Avec les conseils des experts de la DDR et de l’ADECAL, les professionnels pourront bénéf icier d’un accompagnement rapproché au changement de système de culture (SCV). Un soutien fort de l’expérimentation via l’ADECAL est attendu au niveau des opérations de transfert. À moyen terme, il est prévu de créer une fédération des ORS afin de gagner en autonomie de décision et de financement (par la gestion d’un fonds de développement de la filière céréalière). (Sources : 2016 DDR - province Sud, ERPA) SAISON CHAUDE Blé Riz Soja Plantes de couverture SAISON FRAÎCHE Maïs SAISON SÈCHE CHAUDE Sorgho et autres (Pluies) Plan d’assolement standard dans le cadre des nouveaux systèmes de cultures céréalières 91 SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL - 2016 LE SYSTÈME DE CULTURE EN SCV L’adoption de ces deux cycles de culture est une des conditions de réussite du schéma directeur. Il repose sur l’implantation de plantes de couverture en fin d’année, puis le développement des pratiques du SCV, seul système pouvant assurer la réalisation de ces successions culturales. Cette couverture végétale, une fois la culture de rente présente, dégénère et amène les éléments biologiques et nutritifs en surface « pompe biologique », éléments devenus disponibles pour le développement de la culture de céréales. Au final, cette technique est avantageuse puisqu’elle allie à la fois les critères économiques (en permettant plusieurs récoltes par an sur une même parcelle, en diminuant les coûts de revient de la culture céréalière) et les critères environnementaux (en diminuant l’empreinte « carbone » et l’apport d’eau).

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