SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL À L’HORIZON 2025

• organiser les campagnes de production des agriculteurs adhérents avec qui passer des contrats d’engagement, • prodiguer l’accompagnement technique pour atteindre les objectifs de fonctionnement, notamment dans le cadre de prat iques respectueuses de l’environnement, • fourni r des int rants : engrais, produi ts phytosanitaires, semences, etc., ainsi que du personnel saisonnier, • organiser l’acheminement des fruits et légumes vers les plate-formes techniques et y réaliser les opérations d’agréage : tri, nettoyage, calibrage, conditionnement, première transformation, stockage, etc., • assurer la vente et la distribution auprès des clients : magasins de grandes et moyennes surfaces (GMS), industries agroalimentaires, restauration hors foyer, collective et commerciale en passant des contrats commerciaux et en planifiant les commandes. Suite aux deux premières missions de VIVEA-AD2R, Nicolas Metzdorf, président de la commission du développement rural de la province Sud a délivré un message fort : « Nous sommes très satisfaits du travail réalisé par le groupement d’experts qui s’avère efficace et pragmatique. L’agrégateur, ou quel que soit son nom est une solution et nous irons jusqu’au bout.» La troisième mission sera de consolider le noyau de producteurs, véritables fondateurs de cet outil, puis de préparer la mise en œuvre de l’agrégateur. La DDR de la province Sud continuera d’accompagner la dynamique enclenchée. Élaborer et mettre en œuvre le schéma directeur de la filière fruits Sur l’ensemble des maillons de la filière des fruits, nombreux sont ceux qui ne satisfont pas la chaîne production, en cause : l’irrégularité de l’offre, l’absence de véritables critères de qualité, des prix de vente trop élevés. Une étude de marché a précisé le comportement et les freins des Calédoniens à la consommation de fruits frais. Ainsi, avec 42 kg/hab./an, la Calédonie se situe encore loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (73 kg/hab./an). Dans cette étude, sur cinq fruits locaux : la banane, l’orange, l’ananas, la lime et la mandarine, les résultats révèlent des prix actuels élevés qui freinent la consommation. « Pas de substitution de la pomme par un autre fruit lorsqu’elle vient à manquer », c’est ce que déclare une personne sur quatre. Les autres fruits que le consommateur souhaiterait sur le marché sont : l’avocat (17%), le melon (13%), la fraise (11%) et la goyave (9%). Ces résultats seront intégrés dans le plan de développement de la filière fruits à l’horizon 2025. Pour gagner des parts de marché, la filière a devant elle une grande marge de manœuvre. La province Sud mettra en place son schéma directeur des fruits en 2017, pour relancer la filière. Le but est de produire 16 000 tonnes de fruits à l’horizon 2025, soit une progression de près de 20 hectares supplémentaires par an. Voici quelques grandes lignes de ce schéma directeur : • mettre en place une organisation professionnelle de la filière fruitière calédonienne (amont/aval), pouvant porter des propositions d’amélioration auprès de l’IFEL, • créer un centre de ressources génétiques en fruits subtropicaux (membres, statut…), • conforter les hypothèses de la relance des productions fruitières en province Sud basées sur un zonage par espèces, des modèles économiques solides, une productivité améliorée des vergers, une normalisation des produits, un programme de plantation ambitieux, des plantations d’espèces diversifiées, un système de gestion des risques agro-climatiques, • renforcer l’appui technique à tous les niveaux, • augmenter les surfaces de vergers, des cultures de fruits sous tunnes (melons, fraises) et des cultures de plein champ suivant les objectifs de la filière, • diffuser de nouvel les variétés adaptées à nos conditions pédoclimatiques et développer le transfert de savoir-faire en recherche et développement sur les itinéraires culturaux, notamment en AR, AI et Bio, • créer une f i l ière de transformat ion et de valorisation des gammes. Les travaux par groupes de producteurs et par espèce fruitière ont commencé en 2016. 93 SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE PROVINCIAL - 2016

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