Le décrochage scolaire des adolescents est un enjeumajeur pour la société. En effet, il contribue à perpétuer les inégalités sociales existantes puisque les jeunes qui décrochent se retrouvent avec des opportunités d’emploi qui sont réduites. Ces perspectives limitées peuvent entraîner une exclusion sociale et une marginalisation accrue. De même, ces individus sans diplôme sont exposés au risque de ne pas trouver d’emploi stable, ce qui les rendrait dépendant des aides sociales. L’école est source de capital humain ; le décrochage prive donc ces jeunes de l’acquisition de certaines compétences sociales nécessaires à leur adaptation future. L’absentéisme scolaire est défini comme un comportement marqué par la répétition d’absences volontaires, sans justification valable, d’au moins 4 demi-journées par mois. Le risque de décrochage scolaire augmente la probabilité qu’un élève abandonne de manière prématurée l’école sans obtenir de diplôme. Cette étude ne montre pas de facteur de risque qui se démarque par son importance. Cependant certains d’entre eux ont un lien manifeste qui doit être souligné. Les océaniens sèchent plus les cours que les autres Lorsque nous regardons le profil ethnique des jeunes absentéistes nous voyons que les jeunes océaniens et les métis sont relativement plus à risque d’absentéisme que les jeunes européens. BIEN DANS MES CLAQUETTES 2022 L’ABSENTÉISME SCOLAIRE MANQUE DE CADRE ET BIEN ÊTRE Dans cette étude, lorsque nous parlons d’absentéistes (ou d’absentéisme), il s’agit des élèves ayant déclaré avoir manqué l’école ou les cours sans permission au moins 5 demi-journées dans le mois précédent l’enquête. Parmi les jeunes absentéistes, les Océaniens sont les plus nombreux. Le cadre familial, en fonction de sa structure mais aussi de son système éducatif peut être favorisant ou au contraire protecteurs contre l’absentéisme. Les parents qui sont permissifs de manière directe ou indirecte favorisent l’absentéisme de leur enfant. En revanche, leur implication dans le suivi scolaire va lui permettre une diminution de cet absentéisme. Le mal-être du jeune et la violence qui en découle ou qui l’entoure sont des facteurs qui augmentent l’absentéisme. Mais se considérer bon élève, donc avoir confiance en soi, permet de le diminuer. Des solutions existent pour limiter l’absentéisme : Impliquer les parents dans le suivi scolaire ; Valoriser les progrès et les efforts en lieu et place des résultats dans un environnement bienveillant, permet de valoriser tous les élèves ; Promouvoir un environnement bienveillant propice à l’épanouissement des jeunes. des adolescents est un enjeumajeur pour a soc été. En effe , il contribue és sociales existantes puisque s jeunes qui décroche t se retrouvent d’emploi qui sont réduites. C s perspectives limitées peuvent entraîner une marginalis tion accrue. D même, ces individus sans d plôme sont e pas trouver d’emploi stable, ce qui les rendrait dépendant des d s ource de capital humain ; le décrochage prive donc ces jeunes de es compétences sociales nécessaires à leur adaptation future. est défini comme un comportement marqué par la répétition d’absences ication valable, d’au moins 4 m -journées par mois. Le risque de gmente la probabilité qu’un élève abandonne de manière prématurée diplôme. as de facteur de risque qui se démarque par son importance. Cependant un lien manifeste qui doit être souligné. plus les cours que les autres s le profil ethnique des jeunes absentéistes nous voyons que les jeunes ont relativement plus à risque d’absentéisme que les jeunes européens. CLAQUETTES 2022 L’ABSENTÉISME SCOLAIRE MANQUE DE CADRE ET BIEN ÊTRE ous parlons d’absentéistes (ou d’absentéisme), il s’agit des élèves ayant déclaré es cours sans permission au moins 5 demi-journées dans le mois précédent es, les Océaniens sont les plus nombreux. on de sa structure mais aussi de son système éducatif peut être favorisant ou au re l’absentéisme. Les parents qui sont permissifs de manière directe ou indirecte leur enfant. En revanche, leur implication dans le suivi scolaire va lui permettre ntéisme. a violence qui en découle ou qui l’entoure sont des facteurs qui augmentent idérer bon élève, donc avoir confiance en soi, permet de le diminuer. limiter l’absentéisme : nts dans le suivi scolaire ; ès et les efforts en lieu et place des résultats dans un environnement bienveillant, r tous les élèves ; vironnement bienveillant propice à l’épanouissement des jeunes. Annexe 6 Croisement des données 2022 de l’ASSNC P 102 // Enquête Bien dans mes claquettes / Rapport de données provinciales / 2025
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