Bien dans mes claquettes : Enquête 2025 sur la jeunesse de la province Sud

L‘encadrement parental fait référence à l’ensemble des actions entreprises par les parents ou tuteurs pour guider, soutenir et superviser leurs enfants dans leur développement, leur éducation et leur vie quotidienne. Cette notion inclut les décisions des parents qui visent à assurer le bien-être de leurs enfants, à les protéger, à leur fournir des conseils, des modèles positifs mais aussi des limites pour les aider à acquérir des compétences sociales émotionnelles, cognitives et comportementales. L’encadrement parental peut prendre différentes formes, telles que la communication ouverte, la discipline constructive, la mise en place de routine, l’encouragement et la motivation, l’établissement de règles précises, etc. Les anglosaxons utilisent plus précisément le terme de « supervision ». Par supervision, ils entendent le contrôle exercé par les parents sur les sorties, les fréquentations, le travail à l’école, la consommation de substances psychoactives, etc. C’est grâce à ce contrôle qu’ils vont pouvoir anticiper mais surtout repérer les comportements déviants de leur enfant. Ils pourront alors sanctionner efficacement et de manière proportionnée. BIEN DANS MES CLAQUETTES 2022 ENCADREMENT PARENTAL PERMISSIF Les jeunes océaniens sont ceux qui ont un encadrement parental le plus permissif. Les jeunes avec un encadrement parental permissif sont à la recherche d’un cadre qu’ils trouvent dans leur groupe de pairs. Le problème est, que pour ne pas être exclus de leur groupe de pairs, ils vont en adopter les comportements déviants, de délinquance et sont plus susceptibles d’être auteurs de violences, de vols, de consommer alcool et cannabis… Ces jeunes sont eux même victimes de violences. Le groupe de pairs ne parvient pas à gommer ce mal-être. Pour limiter les comportements déviants et le mal être de ces jeunes, il faut un encadrement permanent par des adultes. Cependant, l’encadrement permissif des parents n’est forcément volontaire de leur part : ils sont souvent, eux aussi, en difficulté et ont besoin d’aide. L’école est unmicrocosme de la société qui elle aussi, stigmatise ces jeunes et les pousse inexorablement vers des comportements déviants. Un bémol à tout cela : le mode de vie tribal ne doit pas être stigmatisé parce qu’il favorise la vie en communauté et donc l’appartenance des jeunes à un groupe de pairs. Pour limiter les comportements déviants des jeunes, il faut :  Accompagner socio économiquement et à la parentalité les familles ;  Développer une école bienveillante avec une pédagogie adaptée à son public qui valorise l’effort et non le résultat ;  Mettre en place une société plus inclusive qui lutte contre le racisme et la relégation spatiale. P 110 // Enquête Bien dans mes claquettes / Rapport de données provinciales / 2025

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