L’enquête « Bien Dans Mes claquettes » a montré que 1 jeunes sur 5 avait été auteur de violences physique ou sexuelle au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Pour agir contre ces violences, il faut comprendre ce qu’il se passe ; c’est le but de cette étude. Les jeunes Océaniens plus violents que les autres jeunes : des guerriers Les jeunes Océaniens sont plus souvent auteurs de violences que les jeunes des autres ethnies. Cela se retrouve chez les jeunes résidant en squat ou en tribu. Il s’agit le plus souvent des mêmes personnes. Dans plus, les garçons sont plus souvent auteurs de violences que les filles. Dans les cultures océaniennes, l’image de l’homme guerrier que se bat pour son clan ou sa tribu reste valorisée. Les auteurs de violences sont avant tout victimes de violences Les auteurs de violences sont également plus souvent témoins et/ou victimes de violence sous toutes ses formes. Ces deux versants de la violence, subie et agie, sont interconnectées. Les violences subies entraînent des conséquences sur le bien être émotionnel et le développement des jeunes. La violence réalisée peut être alors l’expression de cette détresse émotionnelle, du traumatisme subi ou du manque de compétence à gérer les conflits de manière non violente. Il faut donc briser ce cercle de violence au plus tôt en offrant un soutien approprié aux jeunes victimes ou témoins de violence. BIEN DANS MES CLAQUETTES 2022 LES JEUNES AUTEURS DE VIOLENCES, DES GUERRIERS AUX PIEDS D’ARGILE L’enquête a montré qu’1 jeune du 5 a été auteur de violences physiques ou sexuelles. Les jeunes océaniens sont plus violents que les autres jeunes et sont essentiellement des garçons. En revanche, les auteurs de violences sont avant tout, eux-mêmes victimes de violences. Ils ont un encadrement parental défaillant qui ne pose pas de cadre et ont un sentiment d’insécurité vis-à-vis des adultes qui les entourent ; que cela soit dans le milieu familial mais aussi scolaire. Le sentiment de sécurité est un facteur de protection très important contre les actes des violences des jeunes. Il en est de même pour l’encadrement par un adulte ou un cadre sécurisant en général. Pour diminuer les violences il faut que : La cellule familiale soit cadrante et sécuritaire ; L’école soit un sanctuaire bienveillant et encadrant ; L’environnement du jeune soit non-violent et bienveillant dans tous les lieux de vie. P 118 // Enquête Bien dans mes claquettes / Rapport de données provinciales / 2025
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