21 C — « La grammaire française est arbitraire. On dit un masque, une seringue… pour les animaux on dit une hirondelle même si nous désignons un mâle. On ne peut rien y faire, le masculin est le marqueur du neutre. Il représente les femmes et les hommes. » D — « L’écriture inclusive est illisible. La langue française est déjà compliquée à apprendre. Autoriser l’usage du langage inclusif va incontestablement ralentir l’apprentissage des jeunes enfants. » E — « C’est impossible à adapter à l’oral. Comment voulez-vous que je prononce “des lecteur·rice·s très exigeant·e·s”. » B — « L’écriture inclusive est une Novlangue (nouvelle langue) et vient détruire le patrimoine de la langue française. L’Académie française déclare d’ailleurs que “la langue française se trouve désormais en péril mortel”. » 5 — « La langue évolue en permanence, certaines règles du langage inclusif ne sont d’ailleurs pas nouvelles. Jusqu’au XVIIe siècle, le français féminisait les noms de métiers et appliquait la règle d’accord de proximité. » A— « Ce n’est pas la priorité dans la lutte féministe, il y a des combats plus urgents à mener comme la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. » 4 — « Rendre systématique l’usage du neutre et du féminin est avant tout une question d’habitude et il suffit de décider que l’enjeu est suffisamment important pour s’y habituer. » 3 — « Notre langue reflète notre société et notre façon de penser le monde. L’utilisation du langage inclusif est transversale aux différentes luttes féministes. » 2 — « Même si on veut être neutre pour désigner des personnes, l’usage du masculin active moins de représentations de femmes qu’un terme englobant comme “la population étudiante”. L’écriture inclusive ne vise pas à dégenrer les objets et les animaux. » 1 — « L’usage des abréviations est très courant. Quand on lit “Mme Durand”, le cerveau lit “Madame Durand”. Idem avec “etc.” et “elle a couru 100 km”. » RELIE LES ARGUMENTS CONTRE L’ÉCRITURE INCLUSIVE ET LES RÉPONSES QUE L’ON PEUT Y OPPOSER
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