25 Réponse : - 1938 : Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari - 1945 : Les femmes ont le droit de vote en France - 1946 : Principe d’égalité entre les femmes et les hommes inscrit dans le préambule de la Constitution - 1967 : Loi Neuwirth - 1975 : Loi Veil - 1980 : Loi sur la répression du viol - 2001 : Actualisation des lois Veil et Neuwirth - 2002 : Apparition du congé paternité - 2014 : Ratification de la France à la Convention d’Istanbul - 2014 : Les infirmeries scolaires peuvent délivrer la contraception d’urgence - 2016 : Création du délit d’atteinte à la vie privée à caractère sexuel - 2018 : Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons Cette frise chronologique n’est pas exhaustive, bien d’autres évènements ont marqué l’histoire de l’avancée des droits des femmes. La loi est un outil d’avancement des droits des femmes, mais n’est pas le seul : au 21ème siècle, nous avons été témoin de l’essor du militantisme numérique avec les hashtags comme moyen d’expression ayant permis de mettre en lumière des débats dans la sphère publique (metoo, balancetonporc, heforshe…), mais aussi l’émergence de personnalités publiques investies pour le respect des droits des femmes et des filles, comme Malala Yousafzai, Emma Watson. Par ailleurs, d’autres débats sont en cours et les lois sont amenées à changer pour tendre vers l’égalité des genres en théorie et en pratique. RÉPONSES • EXERCICE 6 Réponses / explications des chiffres : LES FACTEURS INDIVIDUELS : • 17 pays criminalisent les personnes transgenres. • Parmi les femmes victimes de viol ou tentatives de viol, 56 % d’entre elles les ont vécus avant leur majorité. LES FACTEURS COMMUNAUTAIRES : • 500 millions de filles et de femmes dans le monde ne disposent pas de toilettes adéquates pour la gestion de l’hygiène menstruelle. • Les études menées dans le domaine de la fréquentation des clubs sportifs montrent un ratio d’environ 30 % de licenciées filles pour 70 % de licenciés garçons entre 6 et 18 ans. LES FACTEURS STRUCTURELS ET CONTEXTUELS : • Chaque jour, 137 femmes sont tuées par un membre de leur famille. • En 2020, SOS-Homophobie a rapporté 300 témoignages de femmes victimes de lesbophobie. Au-delà des impacts évidents des discriminations sur la mortalité, la qualité de vie ou encore les conditions de soins et de vie, le sexisme et les discriminations basées sur le genre impactent la santé des femmes sur plusieurs volets. D’une part, la socialisation* genrée impacte l’estime de soi, mais également les compétences que l’on développe davantage chez les femmes et chez les hommes. Ces compétences différenciées se traduisent, par exemple, par des choix de carrière différents. Aussi, on retrouve davantage de femmes dans les secteurs du “CARE” : c’est-à-dire tous les métiers d’aide à la personne, de prise en charge sociale des individus (infirmières/infirmiers, assistants/assistantes sociaux, instituteurs/institutrices). Ces métiers ont en commun le fait d’être sous-valorisés par la société et sous-payés. Aussi, certaines femmes sont concernées par différentes discriminations qui s’entrecroisent et créent des inégalités supplémentaires dans leur accès à la bonne santé. RÉPONSES • EXERCICE 7
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