P. 22 | Rapport final Évaluation de la prise en compte du genre dans les projets de l’AFD 20142018 Figure 7: Évolution du nombre total de référent·es genre, mai 2014-février 2019 Les référent·es genre constituent des relais privilégiés pour informer les équipes opérationnelles sur la stratégie genre et les outils disponibles. Ils/elles considèrent d’ailleurs qu’il s’agit de leur mission principale. Les tâches des référent·es genre sont rarement définies dans le cadre d’une lettre de mission (c’est le cas pour 16% d’entre eux/elles) et leur rôle n’est pas toujours bien identifié par leurs collègues14. Le renouvellement fréquent des référent·es genre peut constituer un autre frein dans la diffusion d’information sur la stratégie genre et les outils déployés vers les équipes opérationnelles. En effet, 60% occupent cette fonction pendant deux ans au maximu 15 . Cette tendance peut notamment s’expliquer par le fait qu’une minorité de référent·es genre (41%) accède à la fonction de manière volontaire16. Si le temps consacré à leur mission par les référent·es genre est globalement assez limité (moins d’une demi-journée par semaine), un tiers semble réellement actifs (cf.Figure 8 page suivante). 14 33% des référent·es genre interrogé·es dans le cadre de l’enquête estiment que leur rôle n’est pas bien ou pas du tout compris par leurs collègues. 15 Ce constat doit être mis en perspective avec la durée moyenne d’occupation des postes à l’AFD (environ 4 ans). 16 51% ont été sollicité·es et 9% désigné·es par leur hiérarchie.
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