crips_guide-sante-lgbtqi_2021

«Parcours de transition » de quoi parle-t-on? Un parcours de transition peut avoir lieu dans l’ensemble des environnements de vie d’une personne : on parle de transition sociale (auprès des proches, des collègues, etc.), de transition administrative (modification du prénom et de la mention de genre à l’état civil), et/ou de transition médicale. Si toutes les personnes trans ne souhaitent pas s’engager vers une transition médicale, les soins liés à l’affirmation de l’identité de genre* sont essentiels, voire vitaux pour celles qui le souhaitent, et ne sont en aucun cas soumis à l’obligation de «diagnostic» ou «validation» par un·e psychiatre ou psychologue. Lorsque l’on parle de transition médicale, on inclut généralement tous les traitements et interventions visant à affirmer le genre social d’une personne. Il s’agit donc : — De traitements hormonaux de substitution (THS), aussi appelés traitements hormonaux féminisants ou masculinisants, qui peuvent être prescrits par des médecins endocrinologues, gynécologues, urologues, et renouvelés par tout·e médecin généraliste. — De chirurgies d’affirmation de genre telles que les opérations de féminisation du visage (FFS), les augmentations mammaires ou torsoplasties, ou les chirurgies génitales telles que les vaginoplasties ou phalloplasties. Les parcours de transition médicale sont divers et relèvent du choix de chaque personne. Depuis la déclassification des transidentités des pathologies psychiatriques, aucun parcours «fléché» ne peut être imposé aux personnes. En pratique, le cadre réglementaire pour la prise en charge des soins liés aux parcours de transition reste flou, et limite parfois l’accès aux remboursements par des refus d’ALD 31 (dite «hors liste») ou refus de prise en charge de chirurgies motivés par l’absence de suivis psychiatriques. Lorsque cela arrive, il est utile de se rapprocher des associations locales et du Défenseur des droits. 10

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=