26 une vie épanouie, c’est le cas pour une majorité d’entre elles. Les démarches de changements de papiers (prénom et état civil) ont été simplifiées en 2016. Ce sont maintenant des démarches gratuites, toutefois elles restent complexes,mais peuvent s’effectuer en un an environ. L’identité de genre est par ailleurs reconnue par leCodePénal commeundescritèresvisàvisduquel il est interdit dediscriminer. Il reste néanmoins beaucoup de progrès à faire pour que les personnes trans soient davantage incluses et acceptées dans la société : les freins à l’accès aux soins, aux démarches de transition médicalisée, et à la santé reproductive sont encore très nombreux, et les représentations de personnes trans auxquelles le grand public a accès restent peu représentatives et très stéréotypées. La transidentité demeure encore un tabou dans notre société, mais cela est surtout dû au fait que les personnes sont ignorantes et démunies face à ce sujet dont on ne parle jamais : c’est enenparlant,en informant et enprenant encompte les réalitésdespersonnes trans que l’on pourra construire une société plus respectueuse et inclusive ! Les personnes transgenres et le travail du sexe Bien que ce préjugé ait la vie dure, principalement à cause d’une mauvaise visibilité médiatique et de stéréotypes, les travailleurs et travailleuses du sexe demeurent une minorité parmi la population française et y compris parmi les personnes trans. La plupart des personnes trans exerce donc un autre métier dans d’autres domaines. La transidentité et la transphobie en quelques chiffres Leschiffressur la transidentitésont unsujet assezdélicat: l’intérêt scientifique et sociétal pour lacommunauté transest encore jeuneet lemanquededonnées ainsi que les panels souvent réduits de sujets d’études laissent encore un flou sur les réalités concrètes du terrain. Ainsi, les études se font rares, et les résultats ont souvent des écarts très significatifs entre eux. En termes de centres, de laboratoires et autres sources de données, les institutions, notamment en France, sont aujourd’hui très peu nombreuses à fournir des statistiques sur la transidentité. Hormis la FPATH (ex-SoFECT) et
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