34 ou amoureuse, ou comment la personne a compris qu’elle était trans… cela ne vous regarde pas, et cela n’a surtout aucun rapport avec son l’identité de genre. Concrètement : pas de question sur les opérations effectuées et/ou souhaitées, sur la dysphorie, sur sa condition psychologique/psychiatrique… La personne n’a pas à satisfaire votrebesoinde comprendre oude justifier avec des faits sa transidentité: il n’y a rien à comprendre ou à justifier, les personnes trans n’ont pas à fournir d’explications. Et au demeurant, chaque personne trans a une histoire et un parcours de vie singulier. Si vous souhaitez en savoir plus de façon théorique sur la transidentité, ce n’est pas à la personne de vous renseigner : vous pouvez contacter une association qui propose des événements de sensibilisation. 5. Montrez que vous êtes ouvert.e et informé.e sur le sujet pour permettre aux personnes d’être à l’aise et en sécurité. Le sujet de la transidentité est encore un tabou dans la société actuelle, il n’est donc pas rare que les personnes trans se sentent invisibilisées et incomprises de la part du grand public, et se sentent parfois même en danger. La première chose que vous pouvez faire pour contribuer à la lutte contre la transphobie au quotidien est donc de changer vos habitudes et votre langage. Arrêtez de supposer que toutes les personnes que vous rencontrez sont cisgenre, et arrêtez de genrer les personnes en fonction de leur apparence: au lieu de dire “bonjour monsieur/madame”, vous pouvez simplement dire “bonjour”. Ne présumez pas qu’un corps implique une identité. Parlez par exemple de personnes enceintes, et non de femmes enceintes (car des hommes et des personnes nonbinaires peuvent être enceints),parlez de préservatifs internes ou externes (et non de préservatifs masculins ou féminins),employez des termes précis pour désigner les organes: parler de “sexe masculin” ou de “sexe féminin” n’a aucun sens puisque ce sont les personnes qui ont une identité de genre et non les organes génitaux (de la même façon qu’on ne dit pas du poumon d’une femme que c’est un organe féminin!). Vous pouvez déjà changer beaucoup de choses rien qu’avec un changement de vocabulaire. N’hésitez pas à parler autour de vous du contenu de ce document: si la transphobie est si répandue, c’est parce que les gens ne sont pas informés. En diffusant l’information et les bonnes pratiques autour de vous, vous pouvez faire changer les mentalités. Cela envoie également aux personnes trans de votre entourage unmessage positif, elles se sentiront en sécurité et prises en considération avec vous.
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