35 Quelques conseils pratiques, pour les associations alliées et les proches de personnes concernées Avant toute chose, faites en sorte de vous familiariser avec les bonnes pratiques de base (partie III Chapitre 1) 1. Faites bien attention à ne pas mégenrer: Employer un mauvais pronom ou un mauvais prénom,même de façon involontaire, peut être encore plus mal vécu lorsque cela vient d’une personne proche ou d’un.e accueillant.e. En effet, on s’attend des personnes proches et des accueillant.es qu’elles soient des personnes de confiance, qui nous considèrent (et nous aiment le cas échéant) pour qui on est, et sans jugement. Être mégenré.e par ses proches pourra donc être plus difficile à vivre, surtout si cela se produit de façon répétée. Le mégenrage, qu’il soit volontaire ou non, est forcément perçu par la personne trans comme une non reconnaissance de son identité réelle.En d’autres termes, ce mégenrage leur renvoie l’idée que vous accordez davantage d’importance à l’idée que vous vous faites de la personne qu’à son identité réelle. Parfois, on mégenre également car on a pas l’habitude. Il faut donc persévérer le temps que les habitudes changent. Dans ce cas, une solution simple est de se répéter la phrase qu’on est sur le point de dire dans sa tête avant de la prononcer, pour vérifier que le pronom employé est le bon. En cas de mégenrage, le plus simple reste de s’excuser, sans en faire un drame, et de reprendre sa phrase en la corrigeant. 2. Soyez soutenant.e et à l’écoute: Sur la thématique de la transidentité, acceptez que l’on vous reprenne. Ne vous braquez pas si vous entendez un point de vue qui va à l’encontre de ce que vous pensez.Vous n’êtes pas à la place des personnes trans, il vous est donc impossible de savoir exactement ce qu’elles ressentent. La meilleure chose à faire est donc d’écouter ce qu’elles ont à dire. Acceptez également que les personnes n’aient pas toujours la force d’être parfaitement calme ou pédagogues quand elles vous parlent de leur ressenti,elles ont souvent à expliquer ces choses de façon répétée et face à des personnes réfractaires, leur colère ou leur lassitude n’est donc pas forcément orientée contre vous.
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