Comprendre la transidentité

37 5. Soyez en lien avec des associations trans: N’hésitez pas à contacter des associations trans, elles pourront répondre à vos questions et vous recevoir. Vous pourrez également rencontrer d’autres proches de personnes trans et/ou approfondir vos connaissances et compétences d’accueillant.es sur la transidentité. Si vous êtes un.e militant.e d’une association LGBTI, connaître les associations trans de votre région vous permettra également de rediriger les personnes accueillies qui pourraient en avoir besoin, et de monter des projets interassociatifs riches et fructueux! Conseils pour les médecins et les professionnel.le.s de santé Avant toute chose, faites en sorte de vous familiariser avec les bonnes pratiques de base (partie III Chapitre 1) 1. Respectez le droit à l’autodétermination des personnes. Gardez à l’esprit que seule la personne concernée sait si elle est trans ou pas, et ce dont elle a besoin. Il n’y a en effet aucun moyen extérieur de confirmer ou d’infirmer la transidentité d’une personne, ce n’est pas une pathologie, et cela ne se diagnostique pas. Par ailleurs, il y a autant de parcours de vie que de personnes trans, il ne sert donc à rien de chercher une “explication” dans son historique ou son parcours de vie antérieur,oumême une explication biologique.La transidentité est un fait de vie,qui concerne l’identité de la personne, il n’y a rien à expliquer ou à justifier à ce sujet. Quand une personne vous dit qu’il ou elle est trans, rien ne vous autorise donc à remettre ce fait en question. Tout ce qui importe est la demande présente de la personne, qu’il va donc falloir que vous écoutiez pour y répondre au mieux. Remarquez que légalement refuser de recevoir ou de prendre en charge la demande d’une personne trans sur la base de sa transidentité relève du refus de prise en charge pour raisons discriminatoires et est donc puni par la loi : “aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins.” (article L. 1110-3 du Code de la Santé publique). Or l’identité de genre constitue, d’après le Code Pénal, un motif de discrimination valable.

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