Les livres et les jouets ont-ils un sexe ?

16 Saviez-vous que… « Quand Barbie a parlé pour la première fois, en 1968, elle avait six phrases à son répertoire dont deux très songées (sic) : « J’ai une date ce soir! » et « Comme j’aime être mannequin! ». En 1992, la Barbie adolescente parlante n’avait toujours pas un quotient intellectuel plus élevé. Elle disait : « Les mathématiques sont difficiles. », « J’aime magasiner. » et « Allons au bal. ». Sources : http://maigrirsansdiete.wordpress.com/barbie/ Conseil du statut de la femme (CSF). Entre le rose et le bleu : stéréotypes sexuels et construction sociale du féminin et du masculin, Québec, 2009, p. 47. En contrepartie, les livres et les jouets présentés comme étant ceux des garçons campent généralement les personnages masculins dans des rôles actifs. Les jouets et les thèmes des livres qui leur sont proposés sont généralement plus diversifiés que ceux destinés aux filles. Ils les invitent souvent à survaloriser la compétition, la force, l’agressivité et les capacités physiques, des caractéristiques associées à la masculinité. Le super-héros est un stéréotype exemplaire de l’idéal masculin proposé par l’industrie du jouet. « Cette dimension de surpuissance véhiculée par les jouets pour garçons s’oppose à la fragilité et la faiblesse que l’on retrouve dans les jouets pour petites filles » (CCP, 2007 : 54). Une histoire dans laquelle l’héroïne fait preuve de courage, de curiosité et d’ingéniosité pour explorer le monde et arriver à ses fins est un exemple de livre non stéréotypé. Un jeu de loto ou un jeu « Cherche et trouve » sur le thème du zoo ou de la ferme représente un exemple de matériel susceptible d’intéresser autant les filles que les garçons.

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