12 La FIPA.NC (Fédération Indépendante des Producteurs Audiovisuels de NC) regroupe une dizaine de sociétés de production depuis 2013 ; elle a pour mission de promouvoir et soutenir la production de contenu ainsi que de contribuer à la structuration de la filière audiovisuelle et cinématographique en Nouvelle-Calédonie. Fortement impliquée dans la création du Fonds audiovisuel et cinématographique de Nouvelle-Calédonie (FACNC) ainsi que dans le partenariat avec le CNC, elle représente également la filière dans les festivals locaux et internationaux (FIFO, Sunny Side…). Elle est membre du comité de gestion territorial et travaille en relation avec les autres acteurs, que ce soit au sujet de la grille de tarifs des techniciens (avec l’ACPF) ou les autres sujets locaux et régionaux (l’ATPAC, l’ATPA ou encore le SPAPF de Polynésie…) ; elle est membre du SPACOM (Syndicat de la Production Audiovisuelle et Cinématographique des Outre-mer), ce qui lui permet notamment de participer aux travaux sur la filière à l’échelle ultramarine, mais aussi d’être en lien étroit avec le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants). Créée en 2015, l’Association Calédonienne des Producteurs de Fiction (ACPF) réunit les principaux producteurs de fiction du territoire, tous animés par une forte ambition artistique et le désir de faire grandir la création audiovisuelle locale. Courtmétrage, long-métrage ou série, que ce soit pour le cinéma, la télévision ou le web, sont autant de vecteurs de développement culturel, économique et social que l’ACPF promeut. Leur objectif est de développer, structurer et professionnaliser la production de fictions en Nouvelle-Calédonie afin qu’elle devienne une source d’emplois, de revenus et de rayonnement international pour le territoire. Également membre à titre consultatif du FACNC depuis sa mise en place en 2016, l’ACPF œuvre au quotidien pour apporter son expertise auprès des institutions calédoniennes en charge du secteur audiovisuel. Dès 2022, l’ACPF sera constituée de la majorité des producteurs de fiction du territoire, soit plus d’une quinzaine de sociétés de productions. Le Syndic’art, créé en avril 2020, regroupe une centaine d’adhérents, artistes ou techniciens (musiciens, sculpteurs, auteurs, acteurs, théâtre…), qui exercent à titre professionnel sous forme d’entreprises individuelles (ou « patentés »). Les intervenants en audiovisuel sont à ce jour les plus structurés et plus « matures » d’un point de vue professionnel et économique. La complexité réside dans la diversité des intervenants, leurs divergences en termes de priorités, de contraintes, les niveaux d’avancement différents… Mais l’association suit son objectif de défendre les droits des artistes au sens large, de les accompagner dans leurs démarches administratives (harmonisation des contrats, devis, facturation, conditions générales de vente, grilles tarifaires…). Une de ses priorités demeure le statut des « artistes » puisque le statut d’intermittent n’existe pas en Nouvelle-Calédonie : pas de revenus réguliers, prêts bancaires refusés pour acheter du matériel… La Case des Artistes est une association créée fin 2012 pour doter les métiers de la culture d’un statut des artistes et les accompagner dans leur professionnalisation. Elle propose le portage salarial pour pallier le manque de statut d’intermittent pour les artistes locaux (musiciens, danseurs, peintres, acteurs, sculpteurs…). Son action concerne également un aménagement de la base de calcul du RUAMM afin d’adapter les cotisations au revenus réels des artistes. d. Des organisations professionnelles structurées LA STRUCTURATION AMORCÉE IL Y A QUELQUES ANNÉES A PERMIS D’ORGANISER ET DE REGROUPER LES ACTEURS POUR TRAVAILLER ENSEMBLE À LA STRUCTURATION DE LA FILIÈRE ET PORTER D’UNE MÊME VOIX LES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATIONS AUPRÈS DES INSTITUTIONS ET AUTRES PARTENAIRES. 1. PANORAMA DE LA FILIÈRE AUDIOVISUELLE ET CINÉMATOGRAPHIQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE
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