Etude du marché audiovisuel et cinématographique en NC

24 a. Forces et faiblesses de la filière calédonienne C. FORCES ET FAIBLESSES • Un vivier de techniciens et producteurs expérimentés qui couvre l’essentiel des besoins de production • Du matériel de tournage de qualité et des petits équipements disponibles à la location (télécommunications, batteries…) • Des réalisations de qualité reconnue à l’échelle ultramarine • 3 diffuseurs TV locaux permettant des engagements de diffusion • L’existence du Fonds Audiovisuel et Cinématographique de Nouvelle-Calédonie (FAC NC) • Une éligibilité au CNC • Des passerelles – ponctuelles - avec les acteurs des filières audiovisuelles françaises ultramarines via des co-productions régulières • 2 festivals locaux (Ânûû-rû Âboro et La Foa) et l’accès à un festival international (FIFO) comme vitrine des productions locales • Un potentiel narratif fort avec une diversité de sujets et de décors • Un Bureau d’accueil des tournages depuis 2005 • Des conditions de travail et de sécurité de haut niveau (hébergement, santé, télécommunications…) • Une position stratégique dans le Pacifique favorable aux traitements des sujets dans la zone ou aux tournages de nos voisins sur le Caillou FORCES • Un bassin d’audience local réduit, un marché étroit, limitant les moyens financiers des productions • Un éloignement des marchés internationaux, un accès restreint à la distribution et la diffusion hors territoire => exploitation limitée, peu de seconde vie, de multisupport… • Des achats de productions par les diffuseurs locaux insuffisants, une politique de pré-achat trop timide, notamment pour la fiction • Un manque de présence régulière auprès des organismes métropolitains (CNC, diffuseurs) => peu d’accès à l’actualité du secteur (réglementation, opportunités, lobbying, partage de connaissance et d’expérience…) • Une fiction qui peine à émerger • Pas de formation technique, écriture, production… disponibles sur le territoire • Des possibilités de location de gros équipement de tournage très limitées (caméras), pas de société de location spécialisée • Pas d’infrastructure de tournage fixe (studio couvert, studio de post-production) • Un coût de la vie élevé défavorable aux budgets de tournage • Une faible lisibilité des conditions d’emploi local, des tarifs faibles proposés aux techniciens locaux, des compétences sous-estimées • Des recettes de diffusion insuffisantes pour les courts métrages, un manque de promotion pour la sortie d’un film local... • Pas de mécanisme d’incitation fiscale (crédit d’impôt…), dans un environnement très concurrentiel • Un fonds de soutien dépendant du gouvernement et largement soumis aux aléas institutionnels • Des circuits administratifs lourds, des compétences réparties, des délais de traitement et de paiement longs… bloquant les productions dans le démarrage de leur projet et la tenue des délais annoncés aux diffuseurs. • Des commissions gérées par des élus politiques plutôt que par des professionnels (soucis de neutralité et de connaissance du domaine) • Un manque de lisibilité des politiques publiques locales en faveur des productions extérieures • Un fonds de soutien (FACNC) au budget trop limité pour accueillir des productions extérieures sans mettre en péril la filière locale FAIBLESSES 1. PANORAMA DE LA FILIÈRE AUDIOVISUELLE ET CINÉMATOGRAPHIQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE

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