4 Forte de son expérience, des actions déjà réalisées et de ses contacts à la fois en Métropole mais aussi Outre-mer, la Fédération Indépendante des Producteurs Audiovisuels de Nouvelle-Calédonie (FIPA.NC) a répondu et remporté cette offre en s’alliant les conseils d’un consultant privé connaissant le tissu économique et institutionnel calédonien. L’objectif de cette étude est tout d’abord de dresser un état des lieux du fonctionnement de la filière, mais aussi d’évaluer le poids du secteur au sein de l’économie calédonienne, et, enfin, de proposer des actions afin de dynamiser la politique d’accompagnement du secteur. Pour ce faire, une compilation de nombreux éléments (statistiques, études, publications…) a été réalisée afin de comparer le secteur calédonien à l’audiovisuel en France, avec un focus sur l’Outre-mer mais également une ouverture vers nos voisins régionaux ; ceci afin de replacer la filière locale dans un contexte plus global, de pouvoir apprécier son positionnement mais aussi de s’inspirer des bonnes pratiques de nos homologues et autres voisins. Les professionnels ont été sollicités par le biais d’un questionnaire permettant demieux définir le profil de ceux qui forment le paysage audiovisuel calédonien, les principaux représentants des différents métiers du secteur ont été reçus en entretiens afin de recueillir leur historique, leurs données, leur vision mais aussi les freins et leviers identifiés… Tout ceci dans le but d’associer les parties prenantes à cette démarche. Ce travail a abouti à une série de préconisations, classées par ordre de « priorité », soit de par leur urgence, soit du fait de leur facilité de mise en œuvre rapidement. Il est important de noter que la crise sanitaire est venue perturber non seulement la réalisation de cette étude mais aussi et surtout tout le contexte économique mondial, perturbations auxquelles la Nouvelle-Calédonie n’a évidemment pas échappé. Par ailleurs, nous précisons que les données chiffrées se rapportent à la filière hors « diffusion » (chaînes et cinéma) pour ne représenter que les producteurs, techniciens (acteurs directs), et autres intervenants (tels que coiffeuse, maquilleuse, acteurs, décorateur, photographe… considérés comme indirects puisque non dédiés uniquement à l’audiovisuel). Nos remerciements vont tout d’abord au Bureau d’Accueil des Tournages (BAT), représenté par Bénédicte Vernier, Manon Bordaberry et leur stagiaire Orana Larthomas qui nous ont ouvert leur porte mais également leurs données afin de relayer dans ce rapport les informations pertinentes et nécessaires à la compréhension de la filière dans son ensemble. Nous tenons à remercier également Terence Chevrin de l’Association Calédonienne des Producteurs de Fiction (ACPF), Claire Cousergue de Syndic’art, Wallès Kotra de NC la 1ère, Delphine Ollier pour le Festival du Film de La Foa, Ashley Vindin de Calédonia, Samantha Reynaud et Franck Carpentier pour Canal+ , René Boutin pour le Festival NC la 1ère Ânûû-rû Âboro , Michel Richard représentant la Mission aux Affaires Culturelles au Haut-Commissariat, Douglas Hickson & Michel Auclair du Cinécity, Séverine Lathuilière et Hélène Singer pour MK2. LE 3 JUILLET 2020, LA PROVINCE SUD A LANCÉ UN APPEL D’OFFRES VISANT À RÉALISER UNE ÉTUDE DU MARCHÉ AUDIOVISUEL ET CINÉMATOGRAPHIQUE EN NOUVELLE-CALÉDONIE. L’OBJECTIF DE CETTE ÉTUDE EST TOUT D’ABORD DE DRESSER UN ÉTAT DES LIEUX DU FONCTIONNEMENT DE LA FILIÈRE, MAIS AUSSI D’ÉVALUER LE POIDS DU SECTEUR AU SEIN DE L’ÉCONOMIE CALÉDONIENNE PRÉAMBULE ÉTUDE DU MARCHÉ AUDIOVISUEL ET CINÉMATOGRAPHIQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=