Étude sur le potentiel de covoiturage en province Sud - 2019-2020

10 A noter toutefois que le système proposé de covoiturage est valable pour toute origine et toute destination. L’atelier du 13 mars n’a pas priorisé d’origine et de destination. 3 -2 – Massifier les flux de covoitureurs sur peu d’acteurs Dans l’optique de créer une impulsion de départ et d’avoir une masse importante de covoitureurs potentiels, notamment pour s’assurer d’un modèle économique fiable et viable du système qui sera proposé, il est judicieux de se concentrer dans un premier temps à des groupements d’individus restreints avant de s’adresser au grand public. Il convient donc de s’adresser à une dizaine voire une quinzaine d’acteurs décideurs et motivés, qui représentent plusieurs milliers de covoitureurs potentiels. Ces groupements constituent ainsi un levier facile à activer, pouvant aboutir rapidement et relativement facilement sur une masse critique de covoitureurs. Les organismes (entreprises, institutions, collectivités) ou groupements géographiques d’organismes comptant plus de 100 salariés sont dans cette cible. Les salariés du réseau écomobilité répondent pour la plupart à ce critère. En effet, nous estimons qu’il est préférable de proposer un développement du covoiturage à des groupements de grandes organisations en premier lieu, plutôt qu’auprès du grand public. Cette stratégie de priorisation des groupements de grandes organisations par rapport au grand public, permettrait de concentrer ses efforts envers une cible restreinte, motivée, proposant plusieurs milliers de covoitureurs potentiels aux horaires communs L’atelier du 13 mars a identifié les salariés des organismes suivants comme bassin potentiel : - CAFAT - CCI (Plateforme aéroportuaire de Tontouta) - SECAL - ville de Dumbéa - ville du Mt Dore - province Sud - SMTU - OPT - EEC - Komatsu - Directions du Gouvernement (Vallée du Tir) L’ensemble de ces acteurs compte environ 10 000 salariés. La Polynésie Française ayant les mêmes besoins, il serait intéressant de se rapprocher du territoire en vue d’une possible mutualisation des moyens et de partage d’expérience, sur la base des accords de coopération liés entre la NC et la PF. 3 - 3 – Connecter les intérêts communs Nous avons noté que les gens se covoituraient plus facilement quand ils avaient quelque chose en commun : l’employeur, la rue d’habitation, le genre

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