Les reptiles de la zone Ramsar

Les reptiles de la zone RAMSAR LACS DU GRAND SUD UN ÉCHANTILLON DE LA DIVERSITÉ DES REPTILES DE NOUVELLE-CALÉDONIE ! Venez découvrir la biodiversité unique des reptiles de la zone Ramsar. Ces milieux protégés abritent des espèces endémiques fascinantes, comme le Scinque-léopard et le Bavaya de Goro. Explorez les maquis miniers, les forêts humides et les crêtes rocheuses, refuges de ces créatures discrètes mais essentielles à l'équilibre écologique. LÉGENDES très difficile à observer difficile à observer facile à observer Liste rouge UINC Degré de di culté d’observation Carte géographique Familles de reptiles zone RAMSAR limite d’aires protégées limites d’aires protégées dans le PPRB lacs et dolines zones humides geckos géants petits geckos scinques diurnes scinques fouisseurs GECKO GÉANT CORNU Nom : Rhacodactylus auriculatus Signes distinctifs : reconnaissable facilement aux crêtes osseuses surmontant ses yeux, semblables à des cornes. Deux autres crêtes sur les côtés du crâne lui donnent une tête d’aspect triangulaire. Les doigts sont minces, adaptés pour grimper sur des branches de petit diamètre. La queue est aussi longue que le corps et très effilée. La couleur de cette espèce est extrêmement variable, organisée soit en bandes transversales irrégulières, soit en lignes et bandes longitudinales. Les tons sont le plus souvent brun, gris et crème, mais certains individus sont teintés de rose, ou même d’un rouge rappelant les terres du Sud ! Habitat préférentiel : maquis ouverts ou paraforestiers Observation : gecko géant le plus fréquemment observé par les promeneurs sur des buissons bas et dans les endroits peu fréquentés, souvent immobile à la base des arbustes durant les premières heures de la journée. Dans la zone Ramsar : commun sur les terrains miniers du grand Sud et à la Rivière Bleue À noter : c’est un omnivore et un prédateur généraliste, capable de capturer de plus petits lézards et des oiseaux. Il gîte au sol en journée et pond ses œufs dans un trou creusé dans la terre rouge. ENDÉMIQUE LC PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE-LÉOPARD Nom : Lacertoides pardalis Signes distinctifs : c’est l’un des plus gros scinques de la Grande Terre, les adultes dépassant fréquemment les 13 cm de longueur, avec des membres puissants et une queue effilée au moins 2 fois plus longue que le corps. La couleur générale est brun cuivré et le dos et les flancs sont marqués d’un motif variable d’ocelles noires et crème, rappelant les taches d’un léopard. Habitat préférentiel : domine les maquis miniers du Sud de la Nouvelle-Calédonie grâce à une série d’adaptations uniques. Observation : espèce extrêmement discrète rarement vue active ; quelques individus sont parfois surpris en insolation, les matins d’hiver. Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : c’est le seul scinque majoritairement frugivore du pays, consommant les fruits des buissons du maquis pour pallier la rareté des proies animales, et l’un des seuls scinques à la fois héliophiles (qui prend régulièrement le soleil) et vivipare : ainsi, ses embryons sont protégés des variations extrêmes de température du maquis. Il ne fréquente que les zones largement pourvues en affleurements de péridotite, qu’il utilise comme abris. ENDÉMIQUE VU PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE DES MAQUIS DE TILLIER Nom : Phasmasaurus tillieri Signes distinctifs : queue extrêmement longue et effilée et ses écailles carénées (marquées par une crête centrale). Le corps est élancé, le museau pointu. Le corps est brun cuivré, souvent avec des taches blanches, les flancs marqués par une large bande noire, et le ventre vert citron. Les femelles se distinguent par une ligne blanche supplémentaire sur les flancs. Habitat préférentiel : maquis miniers, massifs ultramafiques du Sud jusqu’à Thio. On le trouve du niveau de la mer aux plus hautes altitudes (1400 m au moins dans les maquis du sommet du Humboldt). Observation : c’est l’un des rares scinques arboricoles (qui vit dans les arbres), bien qu’il préfère les petits arbustes aux grands arbres et qu’il se déplace souvent au sol ou dans les touffes d’herbes. Dans la zone Ramsar : présence significative dans les aires protégées du Parc Provincial de la Rivière Bleue et du site Ramsar À noter : il est essentiellement nectarivore et c’est l’un des seuls scinques à la fois héliophile (qui prend régulièrement le soleil) et vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du corps du parent, comme chez les humains). ENDÉMIQUE NT PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE À GORGE MARBRÉE Nom : Marmorosphax tricolor Signes distinctifs : de taille moyenne, assez robuste avec une longue queue effilée. Les femelles sont plus vivement colorées que les mâles : la tête, le dos et la queue d’un brun roux tirant sur le rouge, avec de fines mouchetures dorées sur le dos, les flancs noirs, marqués de taches jaune pâle, s’éclaircissant progressivement vers le ventre, et la gorge blanche marbrée de noir sont caractéristiques Observation : l’un des scinques les plus répandus et les plus abondants des forêts humides de la Grande Terre Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : ce scinque est une espèce crépusculaire des forêts humides, discrète en journée, active dans les cavités et sous les abris au sol où elle se nourrit de petits invertébrés. Par temps couvert, on peut la surprendre à l’entrée de ses abris, qu’elle regagne rapidement. Cette espèce donne naissance à des petits déjà formés. ENDÉMIQUE LC PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE FOUISSEUR À VENTRE ORANGE Nom : Simiscincus aurantiacus Signes distinctifs : élancé, avec une longue queue robuste et un large museau arrondi. Il arbore un magnifique motif contrasté : le dos, brun cuivré, est bordé de chaque côté par une ligne orange, puis une large bande noire recouvrant les côtés de la tête et les flancs. Le ventre est orange vif à rosé, tandis que la gorge est noire. Habitat préférentiel : forêts humides et maquis paraforestiers, jusqu’à 500 m environ. Observation : espèce extrêmement discrète, qui mène une vie en partie souterraine, connue seulement d’une vingtaine de spécimens. Dans la zone Ramsar : unique représentant d’un genre endémique du Grand Sud, Plateau de Goro et Parc Provincial de la Rivière Bleue. À noter : il semble avoir un mode de vie en partie souterrain et est généralement capturé sur des sols rocheux. On sait très peu de choses sur son histoire de vie. ENDÉMIQUE PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss VU SCINQUE À QUEUE EN FOUET DU SUD Nom : Tropidoscincus variabilis Signes distinctifs : de taille moyenne, reconnaissables à une longue queue très effilée et des membres bien développés, avec de très longs doigts. Le dos est uniformément brun chocolat, mais prend des teintes argentées en allant vers la tête ; les flancs et le ventre sont orange vif. Les jeunes ont une coloration plus visible, avec un corps brun rougeâtre, la tête et les parties arrière très sombres, et deux lignes jaunes courant sur les côtés du corps entre le museau et les flancs. Habitat préférentiel : forêts humides et maquis paraforestiers Observation : strictement terrestre Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : ce sont des prédateurs qui se contentent généralement d’invertébrés, mais peuvent attraper de petits scinques. C’est le seul genre en Nouvelle-Calédonie chez lequel les jeunes ont une coloration différente des adultes ; cette caractéristique n’a pas encore reçu d’explication. ENDÉMIQUE LC PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE À VENTRE VERT Nom : Epibator nigrofasciolatus Signes distinctifs : le corps est uniformément gris cuivré avec des motifs dorsaux variables, comprenant généralement une ligne dorsale noire, des bandes transversales noires irrégulières, et parfois des séries de taches blanches, surtout sur les côtés du dos. Le vert pomme du ventre et de la gorge est caractéristique. Les membres, bien développés avec de longs doigts, sont adaptés au mode de vie arboricole. La queue est longue et effilée. Habitat préférentiel : très répandu aux basses altitudes, présent dans les jardins, fréquente également les forêts humides jusqu’à des altitudes moyennes. Observation : un des scinques les plus répandus du territoire et l’un des plus familiers des Calédoniens, car souvent proche des habitations et des milieux cultivés. C’est également un des seuls scinques arboricoles du pays et certainement le plus courant et le plus remarquable. La nuit, il gîte dans les trous des arbres, sous les écorces ou même dans les feuilles. Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : prédateur généraliste et omnivore ENDÉMIQUE LC PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss GECKO A CRÊTES Nom : Correlophus ciliatus Signes distinctifs : reconnaissable à une tête triangulaire et deux rangées d’épines cutanées, courant au-dessus des yeux et le long du dos. La plupart des individus sont jaunes à l’âge adulte, et plutôt brun chocolat dans leur première année. La longue queue préhensile, à l’extrémité en forme de spatule, est généralement perdue avant l’âge adulte et ne repousse pas. Habitat préférentiel : forêts humides Observation : espèce rarement vue et plutôt mal connue. Dans la zone Ramsar : Pic du Grand Kaori, bassin de la Kwé, Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : nocturne, il gîte en journée à l’aisselle des grandes feuilles comme celles des pandanus. Comme la plupart des geckos, il pond deux oeufs, qui éclosent en début d’année. ENDÉMIQUE VU PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss BAVAYIA À BANDE PÂLE Nom : Bavayia septuiclavis Signes distinctifs : c’est la seule espèce du genre qui ne présente jamais de bandes transversales sur le dos. À la place, une large bande claire plus ou moins visible court le long du dos. Le corps est uniformément jaune, finement moucheté de brun, et des points plus clairs sont parfois présents sur les flancs et les pattes. Habitat préférentiel : forêts humides de basse altitude (en-dessous de 300 m) et des maquis paraforestiers des terrains ultramafiques Observation : l’un des bavayias les plus répandus sur les terrains ultramafiques de province Sud Dans la zone Ramsar : particulièrement abondant au Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : il gîte au sol, le plus souvent dans des zones rocheuses et se nourrit sur les plantes basses et les hautes branches des arbres. Amateur de nectar, on le surprend parfois léchant le suc des plantes carnivores Nepenthes. ENDÉMIQUE NT PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss GECKO-CAMÉLÉON À GRANDES ÉCAILLES Nom : Eurydactylodes symmetricus Signes distinctifs : reconnaissable à de larges écailles irrégulières sur tout le corps, particulièrement larges et symétriques sur la tête. Les parties les plus visibles du corps ont une coloration cryptique à base de gris et de brun verdâtre, tandis que le ventre est d’un blanc pur. La queue est large et préhensile. L’intérieur de la bouche est jaune vif, et le jaune est visible à l’intérieur des lèvres jusqu’aux tympans. Habitat préférentiel : maquis et forêt dense Observation : au crépuscule et la nuit, à découvert Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : les geckos-caméléons se nourrissent principalement de nectar et ont un mode de vie en partie diurne. En journée, on peut les surprendre sur le tronc des petits arbustes des forêts humides ou des maquis, au moins jusqu’à l’altitude de 1 000 m. ENDÉMIQUE NT PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss BAVAYIA DE GORO Nom : Bavayia goroensis Signes distinctifs : l’une des plus petites espèces du genre Bavayia. Le dos et les flancs sont mouchetés de gris-brun, avec une série de 4-5 taches claires, souvent asymétriques et coalescentes, sur le dos. Le ventre, la gorge, les lèvres et la queue sont jaunes. Habitat préférentiel : restreint aux terrains ultramafiques, il affectionne les maquis à Gymnostoma en lisière de forêt humide. Observation : espèce rare Dans la zone Ramsar : distribution très limitée sur le plateau de Goro, entre le creek Pernod, la plaine des Lacs, la Kwé Binyi et la Wadjana. À noter : il gîte sous les écorces des arbres morts et est capable de se déplacer dans la végétation basse des maquis ligno-herbacées. ENDÉMIQUE VU PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss GECKO GÉANT DES SARASINS Nom : Correlophus sarasinorum Signes distinctifs : élancé, reconnaissable à un museau allongé et une queue presque aussi longue que le corps. Les adultes sont généralement couleur chocolat, et la face ventrale, couleur café au lait, contraste net avec le dos. Certains adultes conservent le motif typique des juvéniles, avec un V blanc sur la nuque et deux séries de larges points blancs le long du dos. Habitat préférentiel : forêts humides de basse altitude et maquis paraforestiers Observation : fréquemment détecté très haut dans la canopée Dans la zone Ramsar : Pic du Grand Kaori, Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : on sait peu de choses de son régime alimentaire dans la nature, en-dehors du fait qu’il soit omnivore. ENDÉMIQUE VU PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss SCINQUE GÉANT DE GARNIER Nom : Phoboscincus garnieri Signes distinctifs : beaucoup plus massif que tous les autres membres de cette famille sur la grande Terre. La queue est à peine deux fois plus longue que le corps, mais très robuste, ce qui peut lui donner l’aspect d’un serpent quand il file dans les herbes. Le corps est gris-brun avec de larges bandes transversales plus sombres. Le dessus de la tête est brun cuivré, avec un museau large. Les yeux ont un aspect sévère, avec un masque composé de deux larges traits noirs partant vers les flancs. Habitat préférentiel : large gamme d’habitats, rarement vu au cœur des forêts. Observation : très répandu sur le territoire, mais rarement abondant. Dans la zone Ramsar : Grand Sud et Parc Provincial de la Rivière Bleue À noter : son régime alimentaire est mal connu : c’est certainement un prédateur généraliste, mais des indices suggèrent qu’il est également charognard. C’est un animal solitaire, constamment en mouvement, qui se déplace certainement sur de larges territoires. ENDÉMIQUE LC PROTÉGÉ EN PROVINCE SUD ©Mathias Deuss AIRE PROTÉGÉE DE LA PROVINCE SUD

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