Plan de Gestion Intégrée PLAN DE GESTION INTEGREE DES LACS DU GRAND SUD AOUT 2017 10 Figure 3 : le réseau d’aires protégées du Grand Sud La stratégie réseaux d’aires protégées vise donc à proposer un réseau d’aires protégées opérationnel et écologiquement fonctionnel à l’horizon 2025 sur la base : • des aires protégées terrestres et côtières existantes catégorisées en fonction de leur surface, leur statut juridique, leur niveau de protection, les milieux physiques et naturels protégés, les espèces protégées, les enjeus de conservation, l’efficacité en terme de conservation etc… ; • de l’identification des cœurs de biodiversité et des connectivités écologiques ; • de la définition des corridors reliant ces cœurs de biodiversité. 3.1.4 La stratégie de restauration des sites dégradés Aujourd’hui, la principale pression qui semble peser sur le Grand Sud est l’érosion des sols des sites dégradés par les activités anciennes (mine, exploitation forestière). Ces activités ont engendré une modification des paysages et laissé de nombreuses cicatrices qui impactent encore aujourd’hui les cours d’eau et le lagon lors des fortes pluies. Outre l’érosion des sols, la fragmentation forestière a enclenché une dynamique de régression du couvert forestier, dynamique encore active aujourd’hui, selon les scientifiques. Si l’activité minière n’utilise plus le feu pour les défrichements, les feux de forêt demeurent une menace pour les écosystèmes du Grand Sud notamment du fait d’une fréquentation en hausse de la région que ce soit par les travailleurs du site minier et industriel, que par les touristes. Sur la base des données disponibles et transmises, le constat est que seul un très faible pourcentage (< 0,5 %) des surfaces dégradées a fait l’objet d’actions de restauration dans le Grand Sud.
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=