3 TENDANCES GLOBALES RELEVÉES : 1- Le projet Coco est fondé sur les quantités de déchets alimentaires jetés par les élèves en fin de repas ET sur les quantités de préparations alimentaires jetées au niveau du self en fin de service. Cette exigence a demandé un effort supplémentaire d’organisation et de pesées aux équipes de cuisine qui n’avaient pas de vision sur cette face du gaspillage alimentaire. Le projet Coco a confirmé que la quantification des déchets cuisine est indispensable pour une estimation totale et réelle du gaspillage alimentaire par rapport à la production totale réalisée. Les cantines affichant régulièrement un taux de gaspillage correct, < 20g/élève, ont vu leurs chiffres remonter et revenir à des taux de gaspillage > 80 ou 100g /plateau correspondant aux quantités totales de déchets alimentaires. Agir sur le gaspillage alimentaire nécessite à la fois de mettre en place : - des outils pour réduire les quantités jetées par les consommateurs en salle (élèves et adultes). - des outils pour réduire et mieux gérer les restes de préparations en cuisine. Ces deux axes de travail doivent être menés en parallèle. 2- Le projet Coco a confirmé que d’introduire une table de tri dans le réfectoire développe l’autonomisation de l’enfant par les actions qui en découlent, sa responsabilisation en tant que futur citoyen, ainsi que les échanges avec l’adulte. 3- Le déroulement du projet sur le terrain a montré que des actions pérennes pour diminuer le gaspillage alimentaire nécessitent : - une formation adaptée sur ce sujet pour toutes les personnes intervenant sur le temps du repas. Des moyens humains bien formés, sensibilisés à l’aspect « Développement durable » de leur métier contribuent à l’efficacité des actions sur le gaspillage alimentaire. - des équipements adaptés, des protocoles d’actions ciblés et rationnalisés pour favoriser les changements de comportement. - une volonté globale marquée au sein de l’établissement. 4- Globalement, les résultats montrent qu’au retour des vacances scolaires, le gaspillage alimentaire a tendance à augmenter. Les bons comportements reviennent peu à peu au contact de l’environnement axé sur le gaspillage. Fragilité des acquisitions. 5- De même, le gaspillage alimentaire semble plus important sur la journée du vendredi, suggérant un relâchement des comportements en fin de semaine. Il ressort régulièrement que le facteur émotionnel impacte fortement le gaspillage alimentaire, autant pour les élèves que pour les adultes. Le menu du vendredi doit être de préférence un menu à faible gaspillage.
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