SCHÉMA PROVINCIAL DE PRÉVENTION & DE GESTION DES DÉCHETS 2023-2027 Les produits locaux organiques, notamment ceux comportant des déchets verts, contiennent un taux élevé d’éléments traces métalliques (en particulier de nickel et chrome) naturellement présent dans les sols calédoniens. Des recherches et des travaux sont engagés afin de définir les usages à favoriser de ces produits. L’institut agronomiques calédonien (IAC) a conduit une étude portant sur la fertilité des sols et sur le transfert des traces métalliques dans les plantes (financement ADEME / province Sud). En parallèle, le cluster VALORGA a produit un référentiel qui pourrait permettre de labéliser le compost selon plusieurs critères (analyses, essais, traçabilité). Les usages peuvent être orientés selon les produits : production de paillage, utilisation dans les pépinières, l’horticulture et la revégétalisation minière. Autres déchets organiques Enfin les huiles alimentaires sont valorisées énergétiquement par Alizée Energie à hauteur de 120 tonnes par an. Certains déchets organiques fermentescibles des industries agro-alimentaires (farines de sang, drêche de brasserie) sont également valorisés. Le bois quant à lui est aujourd’hui réutilisé pour la fabrication de meubles (Société EMBOIS : 65 tonnes de bois par an). Cela reste minime par rapport au gisement évalué de 2 700 tonnes par an. Les autres déchets non dangereux Se retrouvent ici les déchets non dangereux des activités économiques (DNDAE) (déchets non pris en charge par les services publics de collecte des déchets), les déchets inertes, les déchets de pneumatiques (filière REP)… Figure 15 : Chiffres clés 2020 à retenir sur les déchets non dangereux (autres qu’organiques ou inertes) – Source province Sud, 2022 Le traitement des déchets non dangereux (hors cendres) par enfouissement présente une évolution plutôt variable, mais reste sensiblement le même entre 2017 et 2020. 62 % de ces déchets sont produits par les ménages et assimilés en 2020. Les évolutions en fonction des producteurs sont sensiblement différentes sur la période observée. → L’évolution des cendres est en lien direct avec le fonctionnement de la centrale électrique de Prony Energie, dont l’activité est impactée de manière très sensible par l’émergence des autres modes de production électrique telles que les fermes photovoltaïques. → Du côté des autres activités économiques, les périodes COVID ont très certainement eu un effet sur la quantité des déchets générés, ce qui pourrait expliquer les chiffres de 2019 et 2020. → Enfin, du côté des ménages et assimilés, principaux producteurs de ces déchets, on observe une certaine stabilité, sans doute du fait d’une population dont le nombre et les pratiques ont été peu modifiées ces dernières années. 1.1 DES ÉVOLUTIONS DE CONTEXTE QUI IMPACTENT LA PRÉVENTION ET LA GESTION DES DÉCHETS DMA + DNDAE enfouis à l’ISD de Gadji : 122 870* t en 2020 et 132 256* t en 2021 (hors cendres) Autres déchets non dangereux : 132 256 t en 2021 651 kg/hab/an Pneus usagés 6 607 tonnes (11 %) (Valorisation 66 %) DND non inerte non organiques exportés : 7 103 tonnes (12 %) DND non inertes non organiques produits : 60 692 tonnes (40 %)
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