La pêche professionnelle en Nouvelle-Calédonie repose principalement sur la pêche hauturière, ciblant des espèces comme le thon, et la pêche lagonaire, plus artisanale, exploitant les ressources des récifs et lagons. Régulée pour préserver les écosystèmes marins, elle joue un rôle clé dans l’économie locale et l’autosuffisance alimentaire, tout en respectant des quotas et des zones protégées pour une gestion durable.
1. Préparation d’un projet de pêche professionnelle
Plusieurs étapes sont à suivre pour monter un projet de pêche professionnelle :
- Pièce d’identité ou statuts de la société et composition de l’actionnariat (Kbis)
- Situation familiale
- Expérience professionnelle : Diplômes, Stages, Embarquements
- Activités actuelles
1 – Définir l’activité envisagée
- Les captures : Techniques de pêche, Zones de pêche, Espèces ciblées (quantité et saisonnalité), Sorties à la journée ou sur plusieurs jours et concurrence
- La conservation : Prix de la glace et équipement
- La commercialisation : Lieux de vente, Prix de vente, Nature et état des produits, Frais engendrés, Délais de paiement
Toute transformation est soumise à un régime de déclaration ou d’autorisation du SIVAP (NC).
2 – Définir la composition de l’équipage
- Le nombre de personnes embarquées et leur rôle respectif
- Les couvertures sociales : Ruamm pour le patron, Déclaration salariale pour les marins
- Le mode de rémunération : Fixe ou à la part
3 – Définir l’investissement nécessaire
- Les caractéristiques du navire et de ses équipements. Privilégiez le confort de travail et le coût de fonctionnement. Attention pour les navires d’occasion, un certificat d’expertise est obligatoire.
- La motorisation
- Le permis de navigation et le matériel de sécurité : Prévoir une visite du service de la navigation et de la sécurité maritime de la dam nc
- Le matériel de pêche
Pour tous ces équipements, faire établir des factures pro formas hors TGC. Toujours définir ce que l’on veut faire (activité) et choisir l’équipement adéquat (outil adapté) et non l’inverse. La province Sud apporte son concours dans le cadre d’un PROJET À FINALITÉ ÉCONOMIQUE uniquement.
4 – Définir le plan de financement
- Les aides de la province sud : Le soutien de la Province intervient de manière complémentaire au plan de financement du projet et est assorti de contreparties (Prescriptions techniques et Justificatifs de réalisation)
- Pour la création ou la reprise d’entreprise : Le coût des investissements doit être supérieur à 2 MF et inférieur ou égale à 100 MF et le demandeur âgé de moins de 45 ans : Aide à hauteur de 20 % et possibilité de majoration jusqu’à 50 % en fonction de l’intérêt du projet
- Pour l’aide aux équipements spécifiques : Le coût des investissements doit être supérieur à 1 MF et inférieur à 10 MF. Aide à hauteur de 35 %.
- Apport personnel : Un apport de 10 % est réglementairement exigé dans le CASE maritime. Il peut être constitué par un emprunt auprès des banques, de l’ADIE ou d’un prêt d’honneur de l’association Initiative Nouvelle-Calédonie (INC). Des instituts de participation peuvent également contribuer au financement (ex : ICAP NC) en achetant des parts minoritaires du capital de la société
- Défiscalisation locale : Elle est accessible si vous exercez le métier depuis au moins 2 ans.
1 – Prévisions de charges
- Nombre de campagnes de pêche par an : Jours de mer/pêche
- Durée des campagnes de pêche
- Consommables : Carburant, Huile, Filtres, Bougies
- Carénage du navire et entretien du moteur : Peintures, Vidanges
- Renouvellement du matériel de pêche
- Achat de glace
- Nourriture
- Assurance
- Frais OPT : Téléphone, Ratphone
- Salaires de l’équipage
- Coût des emprunts par mois
2 – Prévisions de recettes
- Production moyenne par campagne : Rendements
- Prix moyen de vente