Une délégation provinciale au Salon de l’Agriculture
Actualité publié(e) le 29/02/2012
Invitée par le Parlement Européen avec le concours de la province Sud, une délégation regroupant agriculteurs, éleveurs, techniciens de la DDR et élus a fait le grand voyage pour le Salon de l’Agriculture, fin février à Paris. Une fantastique opportunité d’échanger techniques et expériences…
| La délégation au complet au premier jour du Salon. Le Salon international de l'agriculture se déroule Porte de Versailles, à Paris, du 25 février au 4 mars. |
Au milieu d’un pavillon immense où se presse une foule compacte et où les fumets les plus divers se mêlent, des accras de morue au fromage corse, la case qui fait office de stand pour la délégation calédonienne attire le regard.
«On a de belles choses à proposer, avec des gens qui se dévouent. C’est l’endroit idéal pour faire connaître la Calédonie, quand on voit le nombre de personnes qui passent sur une semaine. C’est phénoménal pour nous qui ne sommes pas habitués à tout ça... » Charlie Moglia a les yeux brillants. Cet éleveur et maraîcher de la région de Sarraméa et Moindou fait partie de la délégation qui a fait le déplacement…
Chaque année, fin février, le Salon de l’Agriculture accueille producteurs, visiteurs et ambassadeurs des plus belles races. En 2011 près de 680.000 personnes ont arpenté les interminables travées où s’exposent toutes les preuves des savoir-faire métropolitain, ultramarin et international. Cette année 1900 éleveurs sont encore présents, pour environ 4700 animaux (dont 500 vaches de 25 races différentes).
Si ces rapides statistiques donnent le tournis, c’est encore sur le terrain qu’on mesure l’importance du rendez-vous. Pour la grande majorité de la petite troupe venue de province Sud, c’est une première visite de cette gigantesque foire… Voire pour certains de Paris. Après un tour attentif du stand calédonien, la bande s’éparpille pour d’autres horizons. Les éleveurs ont une préférence naturelle pour les animaux : bétail, mais également chevaux puis moutons pour Christian Jeulin par exemple, maraîcher et éleveur originaire de Bourail, qui conclura sa boucle par le pavillon consacré aux cultures et filières végétales.
Tout ce beau monde se retrouve autour d’un verre de punch avant d’aller manger. Les charmes des stands antillais à proximité opèrent… C’est aussi l’attrait incontestable de l’évènement. Dans le brouhaha fait de discussions, de rythmes zouk, de toere, d’annonces diverses dans des micros invisibles, mieux vaut être endurant pour tenir la journée. Et comme le Salon est bien trop grand pour en faire le tour en une fois, il faudra revenir demain, puis après-demain…
Pour en savoir plus sur le Salon international de l'agriculture
Texte : Sylvain Derne
Photos: Maison de la Nouvelle-Calédonie
